Le Cercle des profileurs disparus

Inutile de vénérer Godard pour venir discuter sur ce forum. Le Général vous permet en effet d'aborder tous les sujets outre le cinéma.
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Pale
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Ferrari : Michael Mann s'offre un casting de luxe pour son retour au cinéma

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Le biopic d'Enzo Ferrari signé Michael Mann pourra compter sur quelques grosses têtes d'affiche.

Qu'il est bon d'aimer Michael Mann en ce moment ! D'une part, Jean-Baptiste Thoret lui a consacré un livre (Michael Mann: mirages du contemporain). De l'autre, il se prépare à revenir sur plusieurs médiums à la fois. Le cinéaste donnera une suite à son chef-d'oeuvre Heat sous forme de roman, il a tourné le pilote de la série Tokyo Vice, développée par J.T. Rogers, et il devrait même sortir un nouveau long-métrage, sobrement intitulé Ferrari.

Il s'agit d'un biopic du pilote Enzo Ferrari, qui se déroule lors de l'été 1957, bien après son heure de gloire derrière le volant. La faillite menace alors sa firme co-fondée avec sa femme Laura, tandis que leur couple bat de l'aile après la mort de leur fils Dino. Il décide de tenter sa chance sur une course très célèbre, la légendaire Mille Miglia. Une histoire chère au réalisateur, qui avait déjà mis en scène des publicités pour l'écurie et produit le très sympathique Le Mans 66.

Inspiré du livre de Brock Yates Enzo Ferrari: The Man, the Cars, the Races, the Machine, scénarisé par Troy Kennedy-Martin, le projet revient d'ailleurs de loin. Annoncé au lendemain de l'échec cuisant de Hacker en 2015 (moins de 20 millions de dollars de recette pour 70 millions de budget), il devait réunir Mann et Christian Bale, avant que l'acteur ne l'abandonne, incapable de gagner le poids désiré avant le début du tournage sans abîmer sa santé. En 2020, Hugh Jackman était pressenti pour le remplacer, mais c'est finalement un tout autre casting qui devrait accompagner le maître pour son retour derrière la caméra.

Selon Deadline, Adam Driver héritera du rôle-titre. Penelope Cruz campera Laura, sa femme, et Shailene Woodley sera Lina Lardi, sa maîtresse. Le tournage débutera en mai en Italie. Driver pourra ainsi ajouter un nouvel autocollant dans son album Panini des cinéastes prestigieux et Woodley continuera à s'émanciper des deux films qui l'ont fait connaître au grand public, Divergente et Nos étoiles contraires, après Big Little Lies et récemment Love again. Quant à Penelope Cruz, faut-il encore la présenter ? Au sortir de Madres paralelas (pour lequel elle vient d'être nommée aux Oscars) et 355, elle continue à rayonner à Hollywood et ailleurs.

Le réalisateur s'est dit très heureux de travailler avec ce casting alléchant : "Pouvoir avoir ces artistes merveilleusement talentueux [...], afin de donner vie à ces personnages sur place, à Modène et en Émilie-Romagne, est l'accomplissement d'une vision". Il va sans dire que la planète cinéphile se réjouit de voir une telle arlésienne enfin se concrétiser - du moins, espérons-le - et de voir un tel artiste se consacrer à une oeuvre longtemps fantasmée. Rendez-vous à la ligne d'arrivée.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... Sxx3oHJPMg
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Rebel Moon : le Star Wars Netflix de Zack Snyder dévoile de nouveaux aperçus

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Rebel Moon, le film Netflix de Zack Snyder, a dévoilé de nouvelles images qui ne sont pas sans rappeler Star Wars.

Si vous en avez marre de la vacuité visuelle du désert de Tatooine avec Le Livre de Boba Fett (et Obi Wan Kenobi n'y coupera pas non plus), Rebel Moon, la nouvelle folie Netflix de Zack Snyder, devrait étancher un peu votre soif de créativité. Après les super-héros de Justice League au cinéma et les zombies d'Army of the Dead en streaming, le réalisateur s'attaque à la science-fiction spatiale pure et dure.

D'après le bref pitch dévoilé avec le premier aperçu, un tyran galactique nommé Balisarius va pousser une colonie à envoyer une jeune femme sur les planètes voisines pour organiser la résistance et déterrer son mystérieux passé, qui pourrait renverser l'équilibre des forces. Ce n'est peut-être pas très indicatif du rendu final, mais de nouvelles images et de nouvelles têtes au casting ont été dévoilées pour Rebel Moon, et devraient permettre de se projeter un peu plus dans cet univers totalement original.

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En plus de ces images très inspirées et joliment composées (même si ce ne sont que des concept arts, et que le résultat en prises de vue réelles reste encore à voir), Collider a donc dévoilé les nouveaux venus dans les rangs de Rebel Moon : Charlie Hunnam (Sons of Anarchy, Pacific Rim), Djimon Hounsou (Blood Diamond, Amistad) et Doona Bae (Cloud Atlas, Kingdom).

Mais le pompon de cette liste, déjà bien étoilée, s'appelle Ray Fisher, qu'on connaît comme le Cyborg de Justice League et qu'on imaginait difficilement reprendre le boulot de sitôt, vu ses brouilles avec Warner Bros. (qui auraient de quoi refroidir plus d'un studio), mais c'était sûrement sans compter sa relation proche avec Zack Snyder. Tout ce beau monde s'additionnera aux acteurs déjà annoncés, à savoir Sofia Boutella, Jena Malone, Staz Nair (Supergirl) et Sky Yang (Halo).

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Sans en dire plus sur le scénario, Snyder avait comparé Rebel Moon à Man of Steel, mais avec encore plus de stéroïdes dans son histoire. Et vu le tempérament excessif du metteur en scène, on ne peut que le croire sur parole. Le film serait en pleine phase de pré-production, et devrait commencer son tournage au plus tard en 2022.

Pour dessiner cette fresque interplanétaire, le réalisateur a été accompagné par les scénaristes Shay Hatteb (John Wick 3), qui a co-écrit Army of the Dead, et Kurt Johnstad (Atomic Blonde), qui a co-écrit le péplum 300. On peut ainsi s'attendre à quelque chose de fidèle à la filmographie du réalisateur, pour le meilleur comme pour le pire.

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D'ici la sortie de Rebel Moon en 2023 ou 2024, Netflix s'occupera également de développer un peu plus l'univers de Army of the Dead du même Zack Snyder. Après avoir balancé le spin-off Army of Thieves durant l'automne 2021, la plateforme diffusera normalement une série animée, produite et réalisée en partie par Zack Snyder : Army of the Dead : Lost Vegas. Elle racontera normalement l'origin story du personnage de Dave Bautista.

Une chose est sûre, Zack Snyder semble se plaire à Netflix (après ses déboires artistiques avec Warner) puisqu'il a également son Planet of the Dead, suite de Army of the Dead, dans les tuyaux pour 2024. Alors si le SnyderVerse n'est pas près de revenir, Snyder lui n'est pas près de quitter nos écrans.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... cETA28DEvo
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Marvel : après Thor 4, Russell Crowe va jouer dans un film du Spiderverse

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L'acteur oscarisé Russell Crowe va jouer Zeus dans Thor 4, et vient d'intégrer le casting d'un autre film super-héroïque Marvel : Kraven le Chasseur.

Kraven le chasseur, c'est des annonces faites au compte-goutte depuis déjà plus d'un an et demi. En mai 2021, on apprenait que le rôle-titre avait enfin trouvé son interprète en la personne d'Aaron Taylor-Johnson, déjà connu pour avoir incarné Pietro Maximoff dans Avengers : L'Ère d'Ultron, ainsi que le rôle-titre de l'excellent Kick-Ass. En août de l'année précédente, on découvrait que c'était J.C. Chandor (Triple frontière, A Most Violent Year) qui officierait à la réalisation, assisté de Richard Wenk au scénario.

Et si vous avez oublié qui est Kraven le Chasseur, on vous rappelle qui est ce méchant légendaire de l'univers de Spider-Man, membre fondateur du terrible groupe d'antagoniste des Sinister Six. Kraven le Chasseur, Serguei Kravinoff de son vrai nom, est un chasseur expérimenté et un brin mégalo qui a un jour consommé une potion donnée par un sorcier venu d'Afrique. Celle-ci a considérablement augmenté ses capacités physiques, au point de donner envie au chasseur russe d'obtenir le trophée ultime pour prouver sa valeur, la tête de Spider-Man.

Dernière addition au film, dont on espère avoir d'autres nouvelles avant les 6 prochains mois, c'est donc Russell Crowe, oscarisé pour Gladiator, qui rejoint le casting. Les détails de sa participation au film sont encore tenus secrets, mais The Hollywood Reporter, qui a eu la primeur sur l'information de sa participation au projet, laisse largement supposer qu'il pourrait officier comme membre de la famille de Kraven. Et on ne serait pas déçu de l'imaginer comme père inflexible et cruel du chasseur russe lui-même impitoyable.

Ce sera le deuxième rôle de l'acteur néo-zélandais au sein de l'univers Marvel puisqu'il officiera, en juillet 2022, en tant que Zeus (dans un rôle de patriarche tutélaire) dans Thor : Love and Thunder de Taika Waititi. L'acteur devrait donc figurer dans une production Marvel durant l'année 2022 avant de faire son entrée dans l'univers super-héroïque de Sony, affectueusement nommé le Spiderverse, normalement en 2023.

Kraven le Chasseur n'est d'ailleurs pas le seul projet en chantier à l'intérieur des bureaux de Sony. Leur plan d'univers étendu à la Marvel a débuté en 2018 avec Venom et sa suite, Venom : Let There Be Carnage (qui ont tous deux été des succès commerciaux malgré des critiques très réticentes), et il devrait se poursuivre avec le Morbius de Jared Leto, prévu pour le 30 mars 2022 dans l'Hexagone. En outre, le studio est également en train de plancher sur un film à propos de Madame Web, la vieille dame et guide de l'araignée que personne n'attendait.

Pour découvrir le chasseur le plus haut en couleur de la Russie, il faudra se rendre dans les salles obscures le 18 janvier 2023 pour y découvrir Kraven le Chasseur.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... cFdh6mZyqU
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Mission : Impossible 7 - le budget a totalement explosé à cause du Covid

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L'impact de la pandémie de Covid-19 continue de se faire sentir sur le cinéma, comme en témoigne le budget de Mission : Impossible 7.

La pandémie de Covid-19 a dû faire passer de bonnes nuits sympathiques à Tom Cruise, à base d'insomnies et de sueurs froides, avec les multiples reports des trois longs-métrages qu'il produit et dans lesquels il joue : Top Gun : Maverick et le diptyque Mission : Impossible 7 et 8. Et là où la suite du Top Gun de Tony Scott devrait (enfin) sortir cet été, le cas des nouveaux volets de la franchise d'espionnage est loin d'être réglé.

En effet, en janvier dernier, les deux futurs films Mission : Impossible, toujours réalisés par Christopher McQuarrie, ont encore vu leur sortie reportée pour différentes raisons - dont une liée au potentiel départ de Tom Cruise de la saga. Ces multiples reports et galères de tournages ont nécessairement eu des répercussions économiques sur le film, comme l'a reporté un article de Variety sur le sujet.

En effet, le média américain a affirmé, selon des sources fiables, que Mission : Impossible 7 aurait coûté à la Paramount environ 290 millions de dollars - sans compter le futur budget promotionnel. Ce budget serait de quelques dizaines de millions de dollars au-dessus de ce que le studio et les investisseurs avaient prévu en amont. Pour donner un ordre d'idée, le précédent et plus cher volet de la saga, le brillant Mission : Impossible - Fallout, avait quant à lui coûté moins de 180 millions de dollars - toujours hors budget promo.

Au gros budget initial du film se sont donc ajoutées des dépenses imprévues liées à la Covid-19. Entre le faux-départ du tournage du film en Italie, l'obligation de loger et payer l'intégralité des membres de l'équipe technique pendant les périodes de quarantaines et les coûts nécessaires pour fermer des rues entières et des lieux publics de grandes villes du monde entier pour respecter les normes sanitaires : il est presque improbable que le film ait pu terminer son hallucinante production.

Il faut dire qu'il était presque suicidaire de produire un blockbuster de cette ampleur, en grande partie en décors réels, avec une production qui implique une demi-douzaine de pays du monde entier, le tout en période Covid. Cet énorme bazar a nécessairement créé quelques tensions entre les différents acteurs de la production du film, entre les distributeurs de la Paramount, les co-producteurs de Skydance et les assureurs qui auraient plus couvrir les débordements de budget.

Et justement, ça n'a pas été le cas, comme s'en plaint la Paramount qui va attaquer en justice la Federal Insurance Company pour rupture de contrat, estimant que la société d'assurance aurait dû couvrir cette explosion financière. Espérons par la suite que Mission : Impossible 7 n'aura pas affaire à plus de problématiques et que la sortie du film en salles sera à la hauteur permettra de combler les débordements budgétaires.

Quoi qu'il en soit, nous répondrons présents à la sortie de Mission : Impossible 7 le 14 juillet 2023, et de Mission : Impossible 8 le 18 juin 2024.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... pjIDMQRR80
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ClintReborn
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Pale a écrit :
jeu. 10 févr. 2022 19:13
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:saint: Limite avec le dessin de plantu en affiche on pourrait croire a une comédie sur le sujet ce qui serait vraiment très couillu .... :lol: Prendre le contrepied complet de la situation et en faire une caricature ou tout le monde en prend pour son grade ce serait du génie : :rofl: J'imagine bien un scénario de ce genre qui commencerait avec un flash back de la construction avec Alain chabat aux commandes :roll:
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Kit
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ClintReborn a écrit :
jeu. 10 févr. 2022 20:37
Pale a écrit :
jeu. 10 févr. 2022 19:13
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:saint: Limite avec le dessin de plantu en affiche on pourrait croire a une comédie sur le sujet ce qui serait vraiment très couillu .... :lol: Prendre le contrepied complet de la situation et en faire une caricature ou tout le monde en prend pour son grade ce serait du génie : :rofl: J'imagine bien un scénario de ce genre qui commencerait avec un flash back de la construction avec Alain chabat aux commandes :roll:
ce jour-là c'était notre drame :(
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Vu hier soir :

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Je découvre seulement ce Dolan, c'était le seul de sa filmo que je n'avais pas encore vu. Je m'attendais à un film mineur mais en fait c'est very good. On s'écarte un peu du style habituel du réalisateur, on est davantage dans le thriller mais ça n'en reste pas moins très intense. Dolan m'a également surpris en tant qu'acteur, il est juste excellent dans ce film.
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La première partie est désastreuse. On ressent un profond désintérêt de la part de Emmerich durant la partie introductive. Idem pour la plupart des acteurs en mode automatique (le pire étant celui qui joue le fils de Patrick Wilson, j'ai rarement vu un acteur aussi mou et dénué de charisme). Même l'humour suscite plus la gêne qu'autre chose tandis que les scènes s'enchainent n'importe comment. J'avoue avoir ressenti un regain d'intérêt lorsque les choses sérieuses commencent véritablement. La deuxième partie s'avère plus haletante et certaines scènes sont impressionnantes, l'ampleur y est parfois assez dingue. Au final j'ai plutôt apprécié ce nouveau Roland Emmerich.
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Apparemment BigBug ça pue bien, je vais pouvoir économiser 2 heures.
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robinne
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weird

Pale a écrit :
ven. 11 févr. 2022 14:44
Apparemment BigBug ça pue bien, je vais pouvoir économiser 2 heures.
Je n’ai vu / lu aucun avis, mais c’est vrai que l’affiche fait mal aux yeux ^^
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La critique de EL (1 étoile) :

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Neuf ans après sa dernière incursion au cinéma, le retour tant attendu de Jean-Pierre Jeunet, réalisateur des célèbres Un long dimanche de fiançailles ou Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain, se fait donc via Netflix. Et comme son titre l'indique, la carrière du cinéaste a désormais tout d'un BigBug.

UN LONG MIC-MAC DES ENFANTS PERDUS


Qui aime bien châtie bien, paraît-il. Si l’adage doit se vérifier, alors Jean-Pierre Jeunet aura été follement aimé. Souvent considéré avec dédain par une intelligentsia qui renvoya ses créations à de vulgaires tics visuels, le désignant avec snobisme comme un metteur en scène publicitaire ou clipesque, il a aussi eu droit à quelques procès en Pétaino-réactionïte aiguë du temps d’Amélie Poulain.

L’adhésion massive du public à ses réalisations n'alla pas jusqu'à soutenir son projet le plus ambitieux (et réussis), l’incompris L'Extravagant Voyage du jeune et prodigieux T. S. Spivet, tandis que personne ou presque en France ne s’intéressait du non-sort fait à un des plus passionnants créateurs de formes en exercice.

En effet, si le cinéma de Jeunet a toujours regardé le passé avec gourmandise, il ne s’y est jamais vautré. Quand le cinéaste revisitait des canons esthétiques passés, dans Delicatessen, La Cité des enfants perdus ou encore Un long dimanche de fiançailles, il ne cherchait jamais à recréer un geste ou une atmosphère d’antan, mais bien à conjuguer ces héritages avec des défrichages technologiques audacieux, des expérimentations formelles invraisemblablement ludiques. Cette position relevant du grand écart, celle d’un archéologue prospectiviste en somme, est précisément ce qui fait défaut à BigBug, son nouveau film accueilli par Netflix.

On y suit une galerie de personnages, tous décidés à se rentrer mutuellement les poils et coincés dans un appartement ultra-moderne, alors qu’une génération de robots dernier cri tente d’oblitérer l’humanité. On l’aura compris, il est question ici de critiquer vertement notre dépendance à la technologie, nos addictions diverses à des algorithmes oppressifs, ainsi que l’hygiénisme mollasson qui en découlerait. Pourquoi pas, mais la vision du film est à ce point caricaturale et rance qu’elle lui interdit toute pertinence.

DRAME DU CON FORT

Ici, tout n’est que vulgarité et ruine de l’âme, semble vouloir nous asséner Jeunet. Au contact de leurs androïdes et de leur techno-cocon si confortable, les humains ne sont plus qu’une brochette de débiles légers, littéralement des clébards que leurs maîtres cybernétiques daignent à peine laisser uriner entre deux saillies, quand ils ne sont pas réduits à l’état de pur bétail.

Ce regard manichéen, simpliste, augure d’un retournement total du positionnement de l’auteur. Le nostalgique qui regardait ses souvenirs avec l’oeil d’un inventeur est désormais un vieux con, qui regarde demain avec aigreur et incompréhension... mais ne sait pas comment filmer la chose.

C’est peut-être là que réside le plus grand choc de BigBug, tant le spectacle étalé sous nos yeux tranche avec l’excellence qui fut la marque de son auteur. Charnier de l’imaginaire et fosse esthétique, l’image raye le cristallin du spectateur innocent à force d’incrustations indignes, de greffons numériques voyants, de plans répétitifs, d’effets de montage parfois grossiers. Difficile de croire que c’est le metteur en images d’Un long dimanche de fiançailles qui s’égare au milieu de tant de facilités et raccourcis techniques.

Après neuf ans sans réaliser de long-métrage, on pourrait comprendre que Jeunet, qui explique avoir fait des pieds et des mains pour que BigBug sorte en salles, ait eu du mal à réunir un budget à la hauteur de ses ambitions. Mais c’est la direction artistique de l’ensemble qui constitue la pilule la plus amère en matière d’ambitions visuelles. Incapable de dissimuler l’étroitesse de ses moyens au regard de ses désirs, le décor unique qui accueille le récit en souligne toutes les limites.

CIEL, MON ROBOT !

Pire, l’idée de revisiter le fantasme des futurologues des années 60 était sur le papier très excitant, mais la fragilité de l’ensemble et son goût immodéré pour la caricature grossière assassine ce concept stimulant dès la première scène. Au milieu de cette désolation plastifiée surnagent péniblement Claude Perron et le formidable Einstein, seuls ingrédients autour desquels la caméra de Jeunet retrouve un peu d’énergie, réussissant soudain à unir performance organique, artisanat de génie et découpage créatif.

On ne pourra pas en dire autant des personnages, unanimement détestables. Du fornicateur aux petits pieds, en passant par la divorcée en quête de fessée ou les boutonneux suant des hormones à grosses gouttes, il n’est pas un plan qui ne suinte pas le mépris profond envers tous. Les androïdes n’étant guère mieux traités, on se demande rapidement ce qu’on fait là, tout comme les comédiens, manifestement désemparés par un texte qui donnerait mal à la tête à Jean Roucas.

Dès lors, cet enchaînement de saynètes le plus souvent décousu ne peut plus que suivre les rails qu’il a lui-même posés. Ceux d’une comédie de boulevard telle que la convention de Genève en a limité la fabrication, épaisse, amère, sorte de fourre-tout consensuel déjà vu mille fois, qui confond inventivité et gribouillage, satire et caricature, énergie et hystérie. Espérons qu’après ce ratage à peu près total, Jean-Pierre Jeunet pourra mettre en branle de nouveaux projets, à la hauteur de son ambition comme de son expérience.

Big Bug est disponible sur Netflix depuis le 11 février 2022

Après neuf années d'absence, Jean-Pierre Jeunet signe un retour décevant, où l'on peine à distinguer les ruines de son cinéma, pulvérisées par une direction artistique bancale, un scénario vieillot et des comédiens en péril. Ne reste qu'une comédie de boulevard réactionnaire et malade.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... _Q7PAew_TI

Un autre avis du même acabit :

"La vraie chute de cette longue farce ringarde et laide, c'est de se souvenir qu'elle est signée Jean-Pierre Jeunet, grand cinéaste tombé dans un mauvais flashback de SF vieillotte."
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Dark Glasses : une bande-annonce sanglante pour le retour horrifique de Dario Argento

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La légende du cinéma d'horreur italien est de retour à la réalisation avec le film Dark Glasses qui se dévoile dans une première bande-annonce.

Ces dernières décennies ont été témoins d'une forte revalorisation d'un certain cinéma de genre, jusque là considéré comme un versant soi-disant plus mineur que celui mis en avant par l'intelligentsia du septième art. Les films de John Carpenter, George A. Romero et David Cronenberg ont donc été réévalués avec intérêt. Il en est de même pour tout un pan entier du cinéma d'horreur italien des années 70/80, incarné par un de ses grands cinéastes virtuoses : Dario Argento.

Le réalisateur a signé son premier long-métrage en 1970, L'Oiseau au plumage de cristal, et a enchainé par la suite avec une collection de films tous plus fous, graphiques et baroques les uns que les autres. Une filmographie folle qui atteindra son apothéose dans la deuxième partie des années 70 avec l'enchaînement des immenses Les Frissons de l'angoisse, Suspiria et Inferno - qui reste encore un de ses labyrinthes les plus singuliers à ce jour.

Cependant, durant les années 90-2000, le cinéaste se perdra dans une suite de séries Z sans grand intérêt qui l'ont fait s'éloigner de la réalisation, notamment depuis un cataclysmique Dracula 3D en 2012. Mais que ce soit rassurant ou non, le cinéaste va signer son retour avec Dark Glasses, un film d'horreur dans la droite lignée de ses débuts, qui s'est récemment dévoilé dans une première bande-annonce.



Dans ces premières images, nous retrouvons le goût de Dario Argento pour la bonne tripaille et les couteaux qui taquinent de la chair humaine. Cette fois-ci, la protagoniste principale du film est une prostituée italienne jouée par Ilenia Pastorelli qui est rendue aveugle à la suite d'une attaque d'un tueur en série qui a manqué de la tuer. Elle va par la suite se mettre à sa recherche pour l'éliminer, avec l'aide d'un enfant, Andrea Zhang, qui lui aussi a eu sa vie gâchée à cause du tueur.

Le reste de la bande-annonce se résume principalement à la traque de ce mystérieux tueur - à moins que ça ne soit l'inverse - dissimulé dans le noir ou dans une camionnette blanche. Et s'il est difficile de témoigner de l'éventuel retour de la virtuosité stylistique de Dario Argento, force est de constater que certains motifs de ce Dark Glasses font écho à ses films précédents.

En effet, comme dans Le Chat à neuf queues, le cinéaste met en scène, parmi ses protagonistes principaux, une personne non voyante. De plus, comme dans la quasi-totalité de ses thrillers horrifiques (Les Frissons de l'angoisse, Ténèbres, Opéra), l'antagoniste est un tueur en série qui tue ses victimes à l'arme blanche, de la façon la plus graphique et visuelle possible, dans la droite lignée des tueurs de l'ombre des gialli italiens.

Dark Glasses sortira ce 24 février en Italie, mais n'a pas encore de date de sortie ni de distributeur français. Cependant, avant sa diffusion à la fin du mois, le film sera projeté pour la première fois ce vendredi 11 février à la Berlinale de 2022 qui a ouvert ses portes cette semaine avec le nouveau film de François Ozon, Peter von Kant, en long-métrage d'ouverture.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... Lo5jv8oLvs
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robinne
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weird

Pale a écrit :
ven. 11 févr. 2022 18:14
La critique de EL (1 étoile) :

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Neuf ans après sa dernière incursion au cinéma, le retour tant attendu de Jean-Pierre Jeunet, réalisateur des célèbres Un long dimanche de fiançailles ou Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain, se fait donc via Netflix. Et comme son titre l'indique, la carrière du cinéaste a désormais tout d'un BigBug.

UN LONG MIC-MAC DES ENFANTS PERDUS


Qui aime bien châtie bien, paraît-il. Si l’adage doit se vérifier, alors Jean-Pierre Jeunet aura été follement aimé. Souvent considéré avec dédain par une intelligentsia qui renvoya ses créations à de vulgaires tics visuels, le désignant avec snobisme comme un metteur en scène publicitaire ou clipesque, il a aussi eu droit à quelques procès en Pétaino-réactionïte aiguë du temps d’Amélie Poulain.

L’adhésion massive du public à ses réalisations n'alla pas jusqu'à soutenir son projet le plus ambitieux (et réussis), l’incompris L'Extravagant Voyage du jeune et prodigieux T. S. Spivet, tandis que personne ou presque en France ne s’intéressait du non-sort fait à un des plus passionnants créateurs de formes en exercice.

En effet, si le cinéma de Jeunet a toujours regardé le passé avec gourmandise, il ne s’y est jamais vautré. Quand le cinéaste revisitait des canons esthétiques passés, dans Delicatessen, La Cité des enfants perdus ou encore Un long dimanche de fiançailles, il ne cherchait jamais à recréer un geste ou une atmosphère d’antan, mais bien à conjuguer ces héritages avec des défrichages technologiques audacieux, des expérimentations formelles invraisemblablement ludiques. Cette position relevant du grand écart, celle d’un archéologue prospectiviste en somme, est précisément ce qui fait défaut à BigBug, son nouveau film accueilli par Netflix.

On y suit une galerie de personnages, tous décidés à se rentrer mutuellement les poils et coincés dans un appartement ultra-moderne, alors qu’une génération de robots dernier cri tente d’oblitérer l’humanité. On l’aura compris, il est question ici de critiquer vertement notre dépendance à la technologie, nos addictions diverses à des algorithmes oppressifs, ainsi que l’hygiénisme mollasson qui en découlerait. Pourquoi pas, mais la vision du film est à ce point caricaturale et rance qu’elle lui interdit toute pertinence.

DRAME DU CON FORT

Ici, tout n’est que vulgarité et ruine de l’âme, semble vouloir nous asséner Jeunet. Au contact de leurs androïdes et de leur techno-cocon si confortable, les humains ne sont plus qu’une brochette de débiles légers, littéralement des clébards que leurs maîtres cybernétiques daignent à peine laisser uriner entre deux saillies, quand ils ne sont pas réduits à l’état de pur bétail.

Ce regard manichéen, simpliste, augure d’un retournement total du positionnement de l’auteur. Le nostalgique qui regardait ses souvenirs avec l’oeil d’un inventeur est désormais un vieux con, qui regarde demain avec aigreur et incompréhension... mais ne sait pas comment filmer la chose.

C’est peut-être là que réside le plus grand choc de BigBug, tant le spectacle étalé sous nos yeux tranche avec l’excellence qui fut la marque de son auteur. Charnier de l’imaginaire et fosse esthétique, l’image raye le cristallin du spectateur innocent à force d’incrustations indignes, de greffons numériques voyants, de plans répétitifs, d’effets de montage parfois grossiers. Difficile de croire que c’est le metteur en images d’Un long dimanche de fiançailles qui s’égare au milieu de tant de facilités et raccourcis techniques.

Après neuf ans sans réaliser de long-métrage, on pourrait comprendre que Jeunet, qui explique avoir fait des pieds et des mains pour que BigBug sorte en salles, ait eu du mal à réunir un budget à la hauteur de ses ambitions. Mais c’est la direction artistique de l’ensemble qui constitue la pilule la plus amère en matière d’ambitions visuelles. Incapable de dissimuler l’étroitesse de ses moyens au regard de ses désirs, le décor unique qui accueille le récit en souligne toutes les limites.

CIEL, MON ROBOT !

Pire, l’idée de revisiter le fantasme des futurologues des années 60 était sur le papier très excitant, mais la fragilité de l’ensemble et son goût immodéré pour la caricature grossière assassine ce concept stimulant dès la première scène. Au milieu de cette désolation plastifiée surnagent péniblement Claude Perron et le formidable Einstein, seuls ingrédients autour desquels la caméra de Jeunet retrouve un peu d’énergie, réussissant soudain à unir performance organique, artisanat de génie et découpage créatif.

On ne pourra pas en dire autant des personnages, unanimement détestables. Du fornicateur aux petits pieds, en passant par la divorcée en quête de fessée ou les boutonneux suant des hormones à grosses gouttes, il n’est pas un plan qui ne suinte pas le mépris profond envers tous. Les androïdes n’étant guère mieux traités, on se demande rapidement ce qu’on fait là, tout comme les comédiens, manifestement désemparés par un texte qui donnerait mal à la tête à Jean Roucas.

Dès lors, cet enchaînement de saynètes le plus souvent décousu ne peut plus que suivre les rails qu’il a lui-même posés. Ceux d’une comédie de boulevard telle que la convention de Genève en a limité la fabrication, épaisse, amère, sorte de fourre-tout consensuel déjà vu mille fois, qui confond inventivité et gribouillage, satire et caricature, énergie et hystérie. Espérons qu’après ce ratage à peu près total, Jean-Pierre Jeunet pourra mettre en branle de nouveaux projets, à la hauteur de son ambition comme de son expérience.

Big Bug est disponible sur Netflix depuis le 11 février 2022

Après neuf années d'absence, Jean-Pierre Jeunet signe un retour décevant, où l'on peine à distinguer les ruines de son cinéma, pulvérisées par une direction artistique bancale, un scénario vieillot et des comédiens en péril. Ne reste qu'une comédie de boulevard réactionnaire et malade.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... _Q7PAew_TI

Un autre avis du même acabit :

"La vraie chute de cette longue farce ringarde et laide, c'est de se souvenir qu'elle est signée Jean-Pierre Jeunet, grand cinéaste tombé dans un mauvais flashback de SF vieillotte."
Ca donne envie de regarder, pour constater les dégâts :D
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Nitram : une bande-annonce inquiétante pour le thriller psychologique de Justin Kurzel

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Le réalisateur de Macbeth et Assassin's Creed est de retour avec le film Nitram qui se dévoile dans une bande-annonce inquiétante.

Après s'être fait remarquer dès ses deux premiers longs-métrages, Les Crimes de Snowtown et Macbeth, passés respectivement par le Festival de Cannes en 2011 et 2015, le cinéaste Justin Kurzel est passé laborieusement par la case blockbuster. En effet, en 2016, le bonhomme a réalisé son adaptation de la saga de jeux vidéo Assassin's Creed avant de signer le long-métrage Le Gang Kelly en 2019 - débarqué en France directement en VOD - avant de revenir cette année 2022 avec Nitram.

Et dire que le film semble exciter les cinéphiles du monde entier sonne comme un doux euphémisme puisqu'il a reçu le prix d'interprétation masculine au Festival de Cannes ainsi que quinze nominations aux Australian Academy of Cinema and Television Awards, où il a été récompensé huit fois dont meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur acteur et meilleure actrice.

C'est donc auréolé de cette pluie de récompenses que le film continue de se dévoiler avec une bande-annonce.



Ces nouvelles images nous dévoilent donc un Caleb Landry Jones qui semble atteindre la quintessence de son jeu inquiétant et magnétique, déjà exploité dans des films comme Antiviral, Get Out ou Tyrel. Des acteurs passionnants gravitent néanmoins autour de l'interprète principal, avec Essie Davis, Anthony LaPaglia et une Judy Davis aux traits les plus atypiques mis en valeurs par la caméra de Kurzel.

Relevons également la photographie soignée de Germain McMicking (qui a éclairé la saison 3 de True Detective et le film Mortal Kombat) qui va accompagner cette histoire d'un jeune homme isolé qui va être à l'origine d'une terrible tuerie dans l'Australie des années 90. Le scénario a, quant à lui, été écrit par Shaun Grant, le co-scénariste de Justin Kurzel sur son Crimes de Snowtown et Le Gang Kelly.

Mais ce n'est pas le seul collaborateur habitué du cinéaste puisque son grand frère, Jed Kurzel, a composé la musique du long-métrage, comme il l'a fait pour l'intégralité des films précédents du réalisateur - en plus d'autres longs-métrages comme Alien : Covenant, La Lune de Jupiter et The Nightingale.

De quoi donner envie de découvrir ce long-métrage qui semble prêt à tout faire pour mettre mal à l'aise son spectateur avec son récit brutal de descente aux enfers. Le long-métrage sera disponible aux États-Unis le 30 mars prochain dans les salles de cinéma et les plateformes de VOD, mais il faudra attendre le 4 mai pour qu'il débarque sur les grands écrans français.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... FD9-2VcIuk
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Better Call Saul - saison finale : tournage bouclé, la diffusion démarrera bien en avril 2022

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Des fans avaient déduit la bonne date à partir du teaser dévoilé en début de semaine. Une deuxième vidéo avec Gus Fring (Giancarlo Esposito) confirme le 18/04.

Il y a quelques jours, AMC partageait un teaser de la dernière saison de Better Call Saul en commentant "Notez-le dans votre agenda"... mais sans donner de date de diffusion ! Une petite blague, qui en cachait une autre : deux lettres apparaissait sur la scène de crime mise en scène pour ce spot : un D et un R, soit les 4e et 18e lettres de l'alphabet, ce qui a permis aux fans les plus attentifs d'en déduire que cette saison 6 débuterait le 18/04 sur la chaîne (et sur Netflix en France). Une idée rigolote, reprise de façon plus évidente dans ce deuxième teaser où Gustavo Fring (Giancarlo Esposito) entre dans sa maison, le n°418, avec un petit sourire en coin.

C'est donc officiel : les 13 épisodes du final de Better Call Saul commenceront à être diffusés le 18 avril prochain sur AMC. D'abord sept d'entre eux, puis il y aura une pause et les six derniers seront proposés au public à partir du 11 juillet précise la chaîne.

Bob Odenkirk vient d'annoncer que le tournage de cette ultime saison venait de se terminer à Albuquerque. Il avait pris du retard à cause du Covid, puis avait été arrêté l'été dernier quand l'acteur avait fait un malaise cardiaque sur le plateau. De retour en pleine forme, il a posté cette nuit une photo en compagnie de Rhea Seahorn, l'interprète de sa partenaire Kim Wexler, avec ce commentaire : "Hier, une équipe incroyable de gens a terminé le tournage de Better Call Saul à Albuquerque, au Nouveau Mexique. Tout cela a démarré en 2014, avec de bons auteurs pour nous guider et malgré toutes sortes de challenges, notre énergie et notre attention les uns envers les autres n'ont jamais baissé. Je suis honoré d'avoir pu en faire partie."


https://www.premiere.fr/Series/News-Ser ... OVI-hBO0E4
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robinne a écrit :
ven. 11 févr. 2022 18:25
Ca donne envie de regarder, pour constater les dégâts :D
Moi j'y vois surtout un gain de temps pour regarder autre chose :D
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robinne a écrit :
ven. 11 févr. 2022 18:25
]Ca donne envie de regarder, pour constater les dégâts :D
Attention ton level de masochisme augmente dangereusement :lol: :rofl:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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weird

Pale a écrit :
ven. 11 févr. 2022 18:42
robinne a écrit :
ven. 11 févr. 2022 18:25
Ca donne envie de regarder, pour constater les dégâts :D
Moi j'y vois surtout un gain de temps pour regarder autre chose :D
Je suis quasiment sûr que tu as vu des films pires que ça :o
ClintReborn a écrit :
ven. 11 févr. 2022 18:59
robinne a écrit :
ven. 11 févr. 2022 18:25
]Ca donne envie de regarder, pour constater les dégâts :D
Attention ton level de masochisme augmente dangereusement :lol: :rofl:
Disons que je laisse le bénéfice du doute à Jeunet, et que je n’arrive pas à croire qu’il est tombé si bas :sweat:
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robinne a écrit :
ven. 11 févr. 2022 19:02
Je suis quasiment sûr que tu as vu des films pires que ça :o
Certainement mais l'envie y était :D

Ici je le sens mal depuis le début (bande-annonce et affiche hideuses).
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Pale a écrit :
ven. 11 févr. 2022 19:05
robinne a écrit :
ven. 11 févr. 2022 19:02
Je suis quasiment sûr que tu as vu des films pires que ça :o
Certainement mais l'envie y était :D

Ici je le sens mal depuis le début (bande-annonce et affiche hideuses).
Mon conseil : fie-toi à ton instinct :jap:
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robinne a écrit :
ven. 11 févr. 2022 19:09
Mon conseil : fie-toi à ton instinct :jap:
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EL a modérément apprécié Uncharted (3 étoiles) :

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Après une production tumultueuse, Uncharted, adaptation d'une saga vidéoludique amoureuse du cinéma d'aventure, débarque dans les salles, portée par Tom Holland et Mark Wahlberg.

SI T'ES PERDU


Dans un ciel azuréen apparaît un pendentif voletant... à la verticale. Une pirouette de caméra numérique plus tard et nous découvrons Nathan Drake inconscient, accroché à la cargaison d’un avion en plein vol, sur le point de découvrir les aspects les moins reluisants de la gravité. Ni une ni deux, il retrouve un semblant d’équilibre et tente de rejoindre la carlingue de l’aéroplane. Quelques bris d’os plus tard, nous reprenons l’aventure quelque temps plus tôt, avant que notre héros ne se lance dans une quête effrénée de trésor perdu.

Les joueurs auront reconnu là un mélange de la légendaire ouverture d’Uncharted 2 : Among Thieves, où un Nate nonchalamment endormi se trouvait en fâcheuse posture, à bord d’un train sur le point de dévaler le flanc d’une montagne. Un point de départ mélangé à l’iconique morceau de bravoure du troisième opus, au cours duquel il se retrouvait arraché d’un avion en plein vol. Récupérer, recycler, mélanger, voici donc les trois principes de cette adaptation, l’équation qui fonde sa relative force, et quelques-unes de ses relatives faiblesses.

Pour les connaisseurs de l’oeuvre originale, il semblera évident dès ces premières minutes que l’industrie hollywoodienne a tiré de manière générale les leçons de la stratégie Disney en matière d’approche de licences issues de la pop-culture. En surface, toute la grammaire des jeux est présente. De la texture des costumes, en passant par la photo, jusqu’à certains angles de vue, sans oublier quelques accessoires, on sent la volonté par endroits scrupuleuse de restituer les codes d’un modèle aux millions d’amateurs.

LE GLANDEUR DES PETITS DÉBUTS

Pour ce qui est de transposer intelligemment Uncharted au cinéma, c’est néanmoins une autre paire de manches, dont on se dit que le réalisateur Ruben Fleischer et ses trois scénaristes ne se sont pas inquiétés outre-mesure. En témoigne le choix de Tom Holland (opportun par bien des aspects) qui, vingt bonnes années le séparant de son moule vidéoludique, aurait nécessité de conséquentes réécritures. Il n’en est rien, et le jeunot traverse son épopée en décochant vannes et bons mots typiques d’un vieux briscard revenu de tout, ce qu’il n’est manifestement pas.

Ce problème d’écriture touche encore plus durement les autres personnages, dont aucun ne paraît avoir été sérieusement caractérisé. Quels sont les motifs, les dilemmes de Sully ? Bien malin qui saura le dire ? Pourquoi le méchant est-il méchant ? Quels sont les enjeux qui motivent les innombrables trahisons des uns et des autres ? On ne le saura jamais, et il faudra se contenter d’un festival de punchlines émaillé de tirades pénétrées quant au sens de la vie pour feindre de croire que tout ce petit monde a plus d’épaisseur que les cavités nasales d’un cocaïnomane.

Il est entendu que les chasseurs de trésors aiment bien les trésors, et les transactions pécuniaires qui les accompagne, mais l’héritier d’Indiana Jones et de Lara Croft a toujours pris soin d’enrober ses quêtes de pesos de cités perdues, d’énigmes faisant du pied à la culture populaire, qui résonnaient toujours avec le parcours émotionnel de Nate au sein d’un épisode donné. Cette part est malheureusement réduite à sa part congrue, tant l’intrigue ne laisse aucun espace à un sincère émerveillement, mais rappelle toutes les 10 minutes combien de milliards nos héros pourraient tirer du butin qu’ils convoitent.

La conséquence la plus immédiate de cet angle mort mythologique, c’est la présence continue et permanente de l’humanité mordant les mollets de notre héros. Certes, les jeux le voyaient défaire des hordes d’ennemis surarmés, mais ces confrontations étaient espacées de longues séquences d’exploration et de grimpette, au cours desquelles la caméra ne manquait jamais d’engendrer de saisissants effets d’immensité, via de solitaires vertiges. Sur grand écran, on croise désormais des tombeaux piégés... transformés en speakeasy électro pour étudiants aux muqueuses en folie.

SULLY VANNE

Certes, Uncharted singe son modèle plus qu’il ne le revisite ou se l’approprie, mais demeure néanmoins, eu égard au standard de l’époque, un blockbuster loin d’être déplaisant. Ses personnages n’existent jamais tout à fait, mais leurs interprètes, eux, s’en donnent à cœur joie. Tom Holland traverse l’entreprise avec le mélange de malice et de décontraction qu’on lui connaît, allié à des aptitudes physiques qui l’autorisent à reproduire la gestuelle (mais surtout les spectaculaires gamelles) de Drake. Et de bastons aériennes en cascades suspendues, jusqu’à des envolées de parkour madrilène bienvenues, il excelle presque systématiquement. Même constat du côté de Wahlberg qui n’est jamais meilleur que quand il peut jouer les coqs au grand cœur.

Le duo compose avec une facilité déconcertante un duo qui n’a plus rien à voir avec les jeux, mais fonctionne instantanément. Leur interprétation vive s’accorde fort bien avec le tempo du film. S’étalant sur moins de deux heures, le blockbuster esquive ainsi le rythme lénifiant d’une bonne partie de ses concurrents, souvent plus généreux en tunnels dialogués qu’en spectacle pur. Les situations s’enchaînent, sans surprise ni twist audacieux, mais parviennent à structurer un divertissement tonique, presque enlevé par instants, quand elles repensent de manière ludique leur source d'inspiration. Quant à l’action, sa conception autorise un sincère plaisir, trop timoré sans doute, mais bien présent.

Probablement tenu par le cahier des charges plastique issu de l’univers de Naughy Dog, Ruben Fleischer (coupable de Venom, Gangster Squad ou encore Retour à Zombieland) ne peut montrer toute l’étendue de sa capacité de nuisance, et excepté une joute à l’arme blanche découpée au massicot, il parvient presque à emballer quelques poursuites stimulantes. Il en va de même pour son climax, excessif et plus généreux que le tout-venant hollywoodien (en dépit du détroussage éhonté de Pan). Bien sûr, on regrette que les empoignades ne soient jamais virtuoses, ou tout simplement plus longues, quand elles ne sont pas mutilées par quelques doublures numériques voyantes, mais même ces dernières demeurent bien plus abouties que dans le gros des blockbusters estivaux.

Sans doute le plaisir ressenti devant cet Uncharted doit-il beaucoup à la vertigineuse perte de savoir-faire narratif et technique qui a accompagné l’avènement des super-franchises et leur croissance industrielle. Ainsi y aurait-il beaucoup à dire sur les qualités intrinsèques d’un film qui n’a pas l’ambition (ni les moyens) d’inventer l’eau tiède, ou la machine à masturber le hanneton. Mais, en ces temps de disette aventureuse, il faudrait avoir un cœur de pierre et de la cendre plein les yeux pour ne pas profiter de ce modeste plaisir.

Anodin mais divertissant, superficiel mais jamais lourd, Uncharted est un blockbuster qui a la politesse de ne jamais ennuyer son spectateur et d'épouser par instant l'énergie tourbillonnante de son héros, à défaut de proposer quoi que ce soit de neuf ou de marquant.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... x-manettes
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Télérama a l’air d’avoir apprécié BigBug, étonnamment :

“BigBug”, sur Netflix : la farce SF de Jean-Pierre Jeunet qu’on n’attendait plus
Frédéric Strauss

Neuf ans après son dernier film, le réalisateur de “Delicatessen” revient avec une fiction peuplée de robots zinzins, peu ambitieuse mais profondément nostalgique. L’occasion rêvée de renouer avec la fantaisie de ses débuts.
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ClintReborn
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La promo Batman est déjà dingue il y a pleins de produits dérivés du film partout :lol:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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Vu :

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Ça n'a pas été sans mal pour suivre/comprendre l'intrigue mais par contre je ne suis pas resté insensible devant la virtuosité des scènes d'action, celles-ci font du film une expérience assez sensorielle.

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Très beau documentaire de Werner Herzog qui nous invite ici en Antarctique. C'est assez passionnant, on y rencontre une poignée de personnes assez atypiques vouées à leur passion au sein d'une station polaire et le documentaire nous fait prendre conscience (même si on le savait déjà) de la magnificence de la nature. C'est un docu que j'aurais aimé découvrir à l'époque car en 15 ans il y a certainement eu des changements climatiques majeurs.
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J'ai beaucoup aimé d'autant plus que je ne connaissais pas l'intrigue donc je me suis laissé prendre au jeu. C'est un bon divertissement, très dépaysant et avec une bonne pléiade d'acteurs. On ressent une certaine jubilation chez Kenneth Branagh quand il est dans la peau du célèbre détective.
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Mon programme ciné du week-end prochain :

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Sur Netflix :

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Pale a écrit :
sam. 12 févr. 2022 17:30
Vu :

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Ça n'a pas été sans mal pour suivre/comprendre l'intrigue mais par contre je ne suis pas resté insensible devant la virtuosité des scènes d'action, celles-ci font du film une expérience assez sensorielle.
la séquence d'action dans les immeubles avec cette caméra qui passe à travers les fenetres c'est du grand Tsui Hark
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:hot: :bounce:
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NaughtyDog a écrit :
dim. 13 févr. 2022 10:10

:hot: :bounce:
Putain l'ambiance de dingue :wut: :wut: :wut: :wut: :wut: :wut: :wut: :wut: :wut: :wut: :wut:

Il fait dorénavant partie de mes plus grosses attentes de l'année.
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Superbe film. Celui-ci commence comme une romance un peu à l'eau de rose mais au fur et à mesure ça se transforme en drame intense sur l'hyper jalousie et l'hyper possessivité. Il faut ajouter à cela une mise en scène et un technicolor sublimes. Je trouve la dernière partie un peu en deçà de tout ce qui précède mais ça reste un grand film.
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Le box-office US de ce week-end :

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https://www.boxofficemojo.com/weekend/2 ... _=bo_hm_rw

À noter le score démentiel de Spider-Man dans le monde, il culmine actuellement à $1,804,000,817.
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Pale a écrit :
dim. 13 févr. 2022 12:40
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Superbe film. Celui-ci commence comme une romance un peu à l'eau de rose mais au fur et à mesure ça se transforme en drame intense sur l'hyper jalousie et l'hyper possessivité. Il faut ajouter à cela une mise en scène et un technicolor sublimes. Je trouve la dernière partie un peu en deçà de tout ce qui précède mais ça reste un grand film.
:hello:
superbe film mais ça fait longtemps que je ne l'ai vu
Jeanne Crain :love2: et Gene Tierney c'était l'actrice préférée de Tom
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Terrible :hot: :hot: :hot:
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weird

C'est moi, ou il y a un air de ressemblance ? ^^

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plagia :o :D
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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robinne a écrit :
lun. 14 févr. 2022 10:00
C'est moi, ou il y a un air de ressemblance ? ^^

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Ces machins ce sont tous inspirés de boites de jeux de toute façon :o

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Pour ma part je ne vois pas trop l’intérêt de ressortir la recette de Clue :saint:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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weird

ClintReborn a écrit :
lun. 14 févr. 2022 10:14
robinne a écrit :
lun. 14 févr. 2022 10:00
C'est moi, ou il y a un air de ressemblance ? ^^

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Ces machins ce sont tous inspirés de boites de jeux de toute façon :o

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Pour ma part je ne vois pas trop l’intérêt de ressortir la recette de Clue :saint:
Manque d'imagination ? ^^
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robinne a écrit :
lun. 14 févr. 2022 11:46
ClintReborn a écrit :
lun. 14 févr. 2022 10:14
robinne a écrit :
lun. 14 févr. 2022 10:00
C'est moi, ou il y a un air de ressemblance ? ^^

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Ces machins ce sont tous inspirés de boites de jeux de toute façon :o

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Pour ma part je ne vois pas trop l’intérêt de ressortir la recette de Clue :saint:
Manque d'imagination ? ^^
Reprise marketing le but est que les gens associent les films au jeu par simple rappel mémoriel donc ils ne vont pas prendre de risques en faisant un truc complètement novateur :saint:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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robinne a écrit :
lun. 14 févr. 2022 10:00
C'est moi, ou il y a un air de ressemblance ? ^^

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C'est toi.

:D
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Moi j'ai envie de dire on a le casting qu'on mérite :lol:
Bon même si Alice pol ne me laisse jamais indifférent. Un peu comme Charlotte Le Bon :love2:
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Pale a écrit :
lun. 14 févr. 2022 15:45
robinne a écrit :
lun. 14 févr. 2022 10:00
C'est moi, ou il y a un air de ressemblance ? ^^

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C'est toi.

:D
Au temps pour moi alors ^^
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sad

S.O.S. Fantômes, Jumeau... Ivan Reitman, réalisateur iconique des années 80, est mort

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Le cinéaste et producteur Ivan Reitman s'est éteint dans la nuit du 12 février à l'âge de 75 ans. On lui devait S.O.S Fantômes ou Jumeaux, entre autres.

Il a été l'un des pygmalions de notre amour des années 80 avec S.O.S. Fantômes, Jumeaux ou encore Un flic à la maternelle qu'il a réalisé, Ivan Reitman, cinéaste et réalisateur encore en activité, s'est éteint à l'âge de 75 ans dans la nuit du 12 février 2022.

C'est Jason Reitman, qui avait collaboré avec son père pour livrer le très récent S.O.S. Fantômes : l’Héritage, qui a annoncé la triste nouvelle accompagné de ses soeurs Catherine et Caroline Reitman (toutes deux actrices) à l'Associated Press américaine avec ce message repris par Variety :

"Notre famille a souffert de la perte inattendue d'un mari, d'un père, et d'un grand-père qui nous a toujours appris à chercher la magie dans la vie. Nous sommes heureux de savoir que son travail de réalisateur a amené des rires et de la joie à d'innombrables personnes autour du globe. Tandis que nous réalisons notre deuil dans l'intimité, nous espérons que ceux qui le connaissaient à travers ses films se souviendront de lui pour l'éternité."

Sur les réseaux sociaux, on retrouve déjà une cascade de messages d'amateurs de cinéma endeuillés, mais aussi de collaborateurs. Parmi lesquels Tom Rothman, directeur général de Sony, qui lui a adressé quelques mots, repris par le compte Twitter de la franchise S.O.S Fantômes :

"Ce soir, la dame à la torche [référence au logo de Columbia, ndlr] pleure, comme nous tous à Columbia, et comme tous les amateurs de cinéma autour du monde. Ivan Reitman était inséparable de l'héritage de ce studio, mais il était surtout un ami. Un grand talent et une personne plus grande encore; il nous manquera chèrement. Nous envoyons à sa famille toutes nos condoléances."

Avant de devenir un réalisateur légendaire des années 80, Ivan Reitman est né à Komárno en Tchécoslovaquie peu après la Seconde Guerre mondiale. Il a débarqué à 4 ans au Canada et a manifesté rapidement le souhait de faire du cinéma pendant ses études. Il a remporté tout d'abord un prix de musique inter-facultés avant de réaliser des courts-métrages à l'instar de The Guitar Thing, Orientation ou encore Freak Film.

Puis, il entre peu après à la télévision où il officiera en tant que producteur, faisant la rencontre de Dan Aykroyd, Bill Murray ou John Belushi. Les deux premiers participeront au succès international de S.O.S. Fantômes tandis que Bill Murray et John Belushi participeront avec le réalisateur à la création de la série satirique The National Lampoon Show.

Après le plutôt confidentiel Foxy Lady, Ivan Reitman trouve un succès de production en 1977 avec American College de John Landis. C'est l'histoire d'une rivalité entre deux fraternités américaines, dont l'une est bourgeoise et snob, tandis que l'autre est un repaire de chahuteurs en roue libre.

Pour trouver le succès derrière la caméra, c'est évidemment S.O.S Fantômes qu'il faut attendre en 1984. D'abord prévue comme une nouvelle aventure pour quelques copains du Saturday Night Live, l'entreprise change de direction à l'annonce de la mort de John Belushi. Ivan Reitman reviendra sur la mouture du film (d'abord prévu pour se passer dans l'espace et dans le futur) à laquelle il donnera certains des éléments qui ont fait son succès tout en permettant à la production de se faire malgré les réticences.

En ajoutant Sigourney Weaver qui dynamite son rôle d'actrice glaciale après Alien et Ernie Hudson, le cocktail est explosif. Une demi-décennie plus tard, la troupe de chasseurs de fantômes reviendra ainsi pour une suite. Après Sigourney Weaver, le réalisateur continue à donner des rôles à contresens avec brio. Il fera d'Arnold Schwarzenegger le jumeau de Dany DeVito dans Jumeaux, avant de collaborer avec le géant austro-américain à deux autres reprises, avec Un flic à la maternelle et Junior.

Si ses dernières réalisations sont plus discrètes, il continue d'innover par exemple en 2001 avec Evolution, une comédie barrée où David Duchovny est un professeur de lycée chargé d'empêcher qu'une civilisation extraterrestre ne prenne le contrôle des États-Unis. C'est en tant que producteur qu'Ivan Reitman a finalement continué de trouver un certain succès avec In the Air, de son fils Jason Reitman, Baywatch, ou encore le récent S.O.S Fantômes : L'héritage.

Il continuait de travailler, par exemple sur une suite de Jumeaux nommée Les Triplés, où Eddie Murphy aurait joué le troisième frère en compagnie de Danny DeVito et Arnold Schwarzenegger. Celle-ci ne pourra jamais voir le jour sous son égide, puisque le réalisateur toujours souriant s'est éteint à l'âge de 75 ans dans son sommeil à Montecito, en Californie ce 12 février 2022, emportant avec lui une partie de la magie des années 80 et des origines de notre amour pour la science-fiction.


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