Le Cercle des profileurs disparus

Inutile de vénérer Godard pour venir discuter sur ce forum. Le Général vous permet en effet d'aborder tous les sujets outre le cinéma.
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Pale
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BOX OFFICE STORY a écrit :
sam. 28 janv. 2023 05:32
Dis moi Pale est-ce que la gothique Jenna Ortega t'aurait-elle ému ?.^^
Absolument :D
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Pale
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robinne
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weird

Pale a écrit :
sam. 28 janv. 2023 11:39
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C’est effrayant :roll:
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ClintReborn
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robinne a écrit :
sam. 28 janv. 2023 13:05
Pale a écrit :
sam. 28 janv. 2023 11:39
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C’est effrayant :roll:
C'est vendu partout comme le grand retour de Brendan Fraser mais le résumé ne m’intéresse absolument pas :saint: C'est du trop gros drama pour moi :o :D
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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Pale
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ClintReborn a écrit :
sam. 28 janv. 2023 13:20
C'est vendu partout comme le grand retour de Brendan Fraser mais le résumé ne m’intéresse absolument pas :saint: C'est du trop gros drama pour moi :o :D
Fais confiance à Darren Aronofsky pour transcender tout ça :D
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Vu ces derniers jours :

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Fellini signe ici une grande fresque sur Rome qui mélange passé, présent, histoire, art, politique, religion, etc... C'est un peu trop foutraque et bruyant pour véritablement me toucher mais ça reste un gros morceau de cinéma malgré tout.

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J'avais vu le premier à l'époque et comme j'avais cet opus sous le coude, j'ai décidé de regarder ^^ Forcément mon niveau d'exigence était au plus bas donc j'ai trouvé ça plutôt divertissant :D Notamment grâce à la seconde partie qui a presque des allures de film d'horreur avec l'aspect cadavérique et zombiesque d'une Kristen Stewart enceinte d'une créature vampirique.

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Ça me parle davantage que Mauvais sang. Leos Carax propose ici une réflexion sur le cinéma et le jeu d'acteur à travers différents sketchs dans lesquels Dennis Lavant offre une prestation grandiose en se glissant dans la peau de différents personnages.

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Cette nouvelle version de Karaté Kid est bien évidemment moins emblématique et iconique que l'original mais on sent que ça a été fait avec respect et il y a quelques différences qui sont bienvenues (comme le changement d'environnement). En plus Jaden Smith était encore supportable.

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David Lean + Maurice Jarre + l'Inde ça donne La Route des Indes. Il s'agit ici du dernier film du réalisateur, ce dernier nous plonge dans un choc des cultures mais surtout nous régale avec une mise en scène grandiose, forcément aidé par des paysages de toute beauté.

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Je m'attendais à un film long et austère mais c'est tout le contraire. Ordet tient du miracle, dans tous les sens du terme. Film sur la croyance et la foi, Ordet est aussi un film d'une beauté à tomber à la renverse. La mise en scène millimétrée de Carl Theodor Dreyer est époustouflante.

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Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il n'est pas aisé de rentrer dans le film. Le réalisateur nous plonge sans ménagement dans l'univers de l'orchestration et on se retrouve au début avec un flot d'informations ininterrompu. Les choses se calment et deviennent véritablement intéressantes quand on commence à s'intéresser à son personnage principal et à partir de là le réalisateur orchestre une descente aux enfers avec le petit monde de Tár qui s'effondre petit à petit. Bref après un début un peu compliqué, j'ai trouvé la partie centrale captivante et il est dommage que la fin traine trop en longueur.

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J'avoue, j'appréhendais ce film. Je m'attendais à un truc boursouflé qui ne se pose jamais et heureusement ce n'est pas le cas. Enfin ça l'est un peu au début mais par la suite le réalisateur prend vraiment le temps de construire des scènes et y insuffle de la tension. Le film aborde plein de thèmes relatifs au monde du cinéma et qui font toujours écho à l'heure actuelle. A l'instar de Tár, je trouve que le réalisateur a un peu de mal de conclure son film et il en fait des tonnes à la fin mais dans l'ensemble c'est assez immense.
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Mon programme ciné du week-end prochain :

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Peut-être :

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Ça va être compliqué de tout caser le week-end prochain donc certains films seront certainement repoussés au week-end d'après ^^

Après un mois de janvier assez calme, les choses sérieuses commencent véritablement.
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ClintReborn
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J'attends les premiers avis sur Asterix pour voir si c'est vraiment la catastrophe annoncée :saint: :o :D l'affiche fait déjà très accumulation de problématiques :saint:
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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ClintReborn a écrit :
dim. 29 janv. 2023 18:37
J'attends les premiers avis sur Asterix pour voir si c'est vraiment la catastrophe annoncée :saint: :o :D l'affiche fait déjà très accumulation de problématiques :saint:
Je crois que je vais faire l'impasse, j'ai pas vraiment envie de payer pour voir toutes ces têtes à claques :D
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Le box-office US de ce week-end :

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https://www.boxofficemojo.com/weekend/2 ... _=bo_hm_rw

Avatar 2 devient le quatrième plus gros succès de tous les temps dans le monde.
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Kit
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ClintReborn a écrit :
dim. 29 janv. 2023 18:37
J'attends les premiers avis sur Asterix pour voir si c'est vraiment la catastrophe annoncée :saint: :o :D l'affiche fait déjà très accumulation de problématiques :saint:
Astérix et périls :D
Vosg'patt de cœur
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Après Pinocchio, Guillermo del Toro prépare un nouveau film en stop motion

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Après Pinocchio, Guillermo del Toro utilisera la stop motion encore une fois pour son futur projet.

Avec son petit bijou Pinocchio, Guillermo del Toro a proposé une version très personnelle de l’œuvre de Carlo Collodi et a affiché au passage une grande maîtrise de la stop-motion. Le cinéaste a été tellement séduit par la technique d’animation qu’il compte bien l’employer de nouveau à l’avenir. Il a ainsi évoqué cette possibilité concernant son adaptation du roman d’Howard Phillips Lovecraft, l’arlésienne Les Montagnes hallucinées.

Mais avant que ce projet se concrétise (s’il se concrétise et c’est loin d’être fait), le réalisateur aura sans doute accouché de plusieurs longs-métrages. Pour le moment, Guillermo del Toro travaillerait un film mystère pour Netflix (peut-être sur une nouvelle transposition de Frankenstein). Mais ce ne serait pas tout, puisqu’il devrait s’atteler ensuite au développement d’un autre film comme il l’a révélé récemment.

En effet, à la surprise générale, lors d’un entretien accordé à The Telegraph, le metteur en scène a confié son désir de porter à l’écran le roman de fantasy The Buried Giant :

« Mon prochain film en stop-motion adaptera The Buried Giant de Kazuo Ishiguro. Je co-écris actuellement le scénario avec Dennis Kelly [le scénariste de la série Utopia, ndlr]. Je vais d’abord tourner un film en prises de vues réelles. Mais durant cette période, nous développerons une bible visuelle du film et dans environ deux ans, si tout se déroule bien, nous entamerons la production. »

Il va sans dire que cette nouvelle réjouira tous les admirateurs de Guillermo del Toro, en particulier ceux qui ont été conquis par son travail sur Pinocchio. Et sa collaboration avec Dennis Kelly, au vu de son travail sur les scénarios de Utopia et The Third Day, est plutôt prometteuse (même si sa participation à Matilda : La comédie musicale ne restera pas gravée dans les mémoires). Par ailleurs, on peut imaginer que Netflix financera ce long-métrage comme la plateforme l’a fait par le passé pour Pinocchio par Guillermo del Toro et pour Matilda : La comédie musicale (cela dépendra évidemment des contrats et des envies des parties concernées).

Pour éclairer ceux et celles qui ne connaîtraient pas The Buried Giant, il s’agit donc d’un livre de fantasy écrit par l’auteur britannique Kazuo Ishiguro. The Buried Giant raconte les aventures d’Axl et Béatrice, un couple âgé vivant dans une Angleterre post-arthurienne. La population souffre d’un mal étrange qui l'empêche de conserver ses souvenirs dans le temps. Un beau jour, Axl et Béatrice s’aperçoivent qu’ils ont peut-être donné naissance à un fils et s’empressent de partir à sa recherche.

The Buried Giant n’a pas seulement enchanté Guillermo del Toro, il a rallié aussi les suffrages des critiques et a été nommé pour plusieurs prix prestigieux (dont le Locus) lors de sa sortie en 2016. En outre, au regard du sujet, il est plus aisé de comprendre pourquoi le cinéaste a décidé de l'adapter à l’écran.

Bien évidemment, rien n’est acté pour l’instant et de nombreuses complications peuvent survenir d’ici le début de la production. Néanmoins, on connaît la ténacité du réalisateur et il serait étonnant qu’il renonce, sauf énorme retournement de situation. Quoi qu’il en soit, il faudra d’abord découvrir le fameux film live évoqué dans l’entretien avant de se concentrer sur The Buried Giant.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... w8TnB3bclA
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The Boogeyman : une bande-annonce cauchemardesque pour le film adapté de Stephen King

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Le long-métrage de Rob Savage, The Boogeyman adaptant l'œuvre de Stephen King, se dévoile dans une bande-annonce cauchemardesque.

Les histoires de croque-mitaine ne datent évidemment pas d’hier. Le Freddy de Wes Craven a traumatisé plusieurs générations tandis que Jeepers Creepers, vrai revival old school, a effrayé le public au début des années 2000. De son côté, le maître de la littérature fantastique Stephen King a également proposé ses propres figures inquiétantes, du célèbre clown de Ça à celle du Boogeyman (ou Le Croque-mitaine), apparu dans une nouvelle publiée en 1973. Ce personnage moins connu avait uniquement fait l’objet d’adaptations sous forme de court-métrage.

Voilà pourquoi le projet de Rob Savage (Host, Britannia) intriguait, le réalisateur ayant décidé de transposer The Boogeyman au cinéma. Les informations autour du film étaient rares depuis son lancement, mais fort heureusement, ce mystère vient de se dissiper en partie par l’intermédiaire d’une première bande-annonce.



Cette bande-annonce repose sur un postulat très classique, propre aux histoires de croque-mitaine, avec notamment la première scène durant laquelle le père de famille rassure son enfant en démontrant qu’il n’y a pas de monstre caché dans le placard. Ces images jouent énormément sur le principe de suggestion et sur l’aspect légende urbaine de la créature maléfique, y compris lorsque la fillette semble découvrir avec horreur sa présence sous son lit.

Pour rappel, la distribution de The Boogeyman comprend Chris Messina, Sophie Thatcher ou encore David Dastmalchian. De son côté, Mark Heyman (Mother!) s’est chargé du scénario, en se basant aussi bien sur l’œuvre originale de Stephen King que sur le travail conjoint de Scott Beck, Bryan Woods (le duo de scénaristes de Sans un bruit) et d’Akela Cooper (M3GAN), qui avaient livré une première version du scénario. L’écriture a donc été confiée à une équipe expérimentée ce qui ravira tous les amoureux de la nouvelle ainsi que les admirateurs du romancier en général.

De là à garantir la réussite de l’entreprise, telle est la question ? Et il faudra encore patienter avant de pouvoir juger du résultat. Dans tous les cas, The Boogeyman va sortir dans un contexte globalement favorable aux films d’horreur (au vu des succès de Smile, Terrifier 2 ou M3GAN) et il pourrait bien profiter de cette tendance pour se démarquer au box-office. The Boogeyman débarquera en salles le 31 mai 2023.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... s3fqFtMGLY
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EL a aimé Knock at the Cabin (3,5 étoiles) :

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À chaque nouveau film de M. Night Shyamalan, c'est la même petite musique : il est de retour. Et chaque fois, c'est la même question : parle-t-on du réalisateur de Sixième Sens, Incassable, Signes et Le Village, ou de celui de La Jeune fille de l'eau, Phénomènes, et Le Dernier Maître de l'air ? La réponse est rarement claire et nette, mais Knock at the Cabin devrait y remédier. Mené par Dave Bautista, Ben Aldridge et Jonathan Groff, ce thriller est ***roulement de tambours, phrase inédite en approche*** le meilleur film de Shyamalan depuis bien longtemps.

CROIRE DUR COMME FIER


Le cinéma de Shyamalan raconte presque toujours la même chose : des personnages qui luttent pour ne pas croire, que ce soit en un récit qui les dépasse (une menace, une invasion, une fin du monde) ou un rôle qu'ils refusent d'assumer (être un sauveur, être un leader, être mort). Le réalisateur et scénariste n'a donc qu'un objectif : que le public y croit aussi, et le suive jusqu'au bout du monde et des twists, quitte à user jusqu'à la dernière corde le concept de suspension d'incrédulité. C'est pour ça que Shyamalan a été si vite piégé dans son cinéma : c'est facile d'avoir envie d'y croire, et encore plus d'avoir envie d'en rire.

Toujours debout malgré une carrière qui a connu autant de hauts et de bas que le bon goût sur Ecran Large, Shyamalan revient à la source du mal avec son 15e film. Knock at the Cabin ressemble à un nouveau testament de son cinéma, et une note d'intention ultime. C'est le film qui résume tous ses films, et l'histoire qui raconte toutes les autres.

Le principe est simple : quatre personnes entrent de force dans la maison d'une famille, et les implorent de croire en leur histoire. Pourquoi ? Parce que l'avenir du monde en dépend. Dans le rôle de Shyamalan (avec quelques dizaines de kilos de muscles en plus), Dave Bautista est le maître narrateur, celui qui a eu une vision et veut la partager. Dans le rôle du public, la famille (assise et attachée à des chaises, soit une version un peu brutale du cinéma) est sommée d'ouvrir les yeux et les oreilles, et se laisser embarquer par le récit. Le dispositif est si simple qu'il pourrait être comique, mais Shyamalan y croit tellement que Knock at the Cabin se transforme vite en vertigineux et palpitant thriller.

APOCALYPSE LIE

Dans une scène de Signes, le meilleur film de Shyamalan (ndlr : l'équipe souhaite se désolidariser de Geoffrey), Mel Gibson demande à son frère Phoenix : "Tu dois te demander quel genre de personne tu es. Es-tu de ceux qui voient des signes, des miracles ? Ou est-ce que tu penses que les gens ont juste de la chance ? Est-il possible qu'il n'y ait pas de coïncidences ?". Knock at the Cabin reparle de coïncidence, et ce n'est pas une coïncidence : les deux films se répondent parfaitement, pour créer un passionnant écho Shyamalanesque.

Maison isolée dans la nature, envahisseurs sortis de nulle part, famille qui se resserre pour affronter la menace, télévision comme seule fenêtre vers l'extérieur, flashbacks pour écrire les personnages pendant l'action : c'est une copie presque conforme de Signes. Sauf que dans le film d'aliens, c'était une lutte externe avec des extraterrestres venant attaquer le foyer pour le détruire. Dans Knock at the Cabin, c'est une guerre interne, et c'est pour ça que le home invasion est réglé en quelques scènes. Tout se jouera dans cette cabane transformée en scène de théâtre, où les personnages vont eux-mêmes réduire à néant leur petit monde, avec le "simple" pouvoir d'une histoire.

Car le vrai envahisseur apparaît au fil des minutes : c'est le récit lui-même qui s'installe peu à peu dans la maison, s'infiltre dans les esprits et menace de tout faire basculer (les convictions, les rapports de force, le film, et donc le monde entier). Tandis que l'un des papas se bat désespérément pour essayer de trouver les failles de l'histoire, et rationaliser la moindre preuve et le moindre signe, l'autre se laisse aller à l'ultime tentation : y croire. Le film sera ainsi une lente glissade vers le cœur du cinéma de Shyamalan – et si c'était vrai ? Et si j'avais envie que ce soit vrai ? Et si c'était vrai justement parce que j'ai envie d'y croire ?

Le jeu de miroir entre les personnages et les spectateurs, tous vissés à leurs fauteuils et prisonniers à leur manière, devient alors délicieusement malin. C'est un kidnapping (consenti, côté public), et tout comme son alter ego visionnaire à l'écran, Shyamalan a 90 minutes pour convaincre.

C'est d'autant plus plaisant et ludique que le réalisateur et scénariste a réfréné quelques pulsions ridicules. Il se donne un rôle, mais tellement dérisoire qu'il semble lui-même ranger son ego au placard (surtout après son rôle grotesque dans Old). Il met en scène cette part du public qui résiste à son cinéma, mais avec un vrai personnage pour l'incarner (et pas un bouffon comme le critique dans La Jeune fille de l'eau). Résultat : c'est diablement simple, efficace et sans détour. Tiens, comme Signes.

HAUTE TENSION

Mais Knock at the Cabin n'est pas un pensum meta de petit malin. C'est d'abord et surtout un thriller redoutable, emballé avec un savoir-faire qui rappelle les grandes heures du cinéaste. Après les fiascos After Earth et Le Dernier Maître de l'air, qui ont confirmé dans les flammes de l'enfer hollywoodien qu'il ne devait plus toucher aux effets visuels (les créatures de Signes et La Jeune fille de l'eau étaient des avertissements), Shyamalan est revenu à un cinéma à échelle humaine. Et plus encore que les précédents, Knock at the Cabin démontre que c'était une sage décision.

Dès les premières minutes, il s'attache à un simple champ-contrechamp, et se repose sur les plus élémentaires outils du cinéma : les visages, les mots, les sons, le hors-champ, le silence. Il ne réinvente pas la poudre et traîne toujours ses gros sabots (il se passe quelque chose d'étrange, donc : plans débullés), mais c'est un retour aux sources salvateur. En quelques instants, il plante merveilleusement le décor de cette cabane dans les bois, qui pourrait tout aussi bien être sur une autre planète tant elle est étrange.

Cabossée par les carambolages des années 2000-2010, la mise en scène de Shyamalan a certainement perdu de son panache (ce qui coïncide presque avec la fin de sa collaboration avec l'excellent James Newton Howard). L'impeccable précision d'Incassable ou Signes semble appartenir à un autre monde, et Knock at the Cabin n'offre pas de plans ou de mouvements de caméra aussi marquants. Mais le réalisateur retrouve une véritable maîtrise, comme s'il repartait à zéro, et revenait consciemment aux outils premiers de son cinéma.

Et parmi ces outils, il y a bien évidemment les acteurs. Shyamalan est l'homme qui a magnifiquement dirigé des poids lourds comme Bruce Willis, Samuel L. Jackson ou encore Mel Gibson. Dans Knock at the Cabin, il utilise Dave Bautista d'une manière particulièrement intéressante et étonnante, jouant de son physique de colosse pour créer l'ambiguïté et l'inquiétude dès la première scène. Ce n'est pas la première fois que le catcheur impressionne (sa scène mémorable de Blade Runner 2049, son timing comique dans Les Gardiens de la galaxie, son énergie dans Glass Onion), mais c'est probablement la première fois qu'il a autant d'espace pour exister, et jouer sur autant de nuances.

Face à lui, Nikki Amuka-Bird (déjà dans Old) et surtout Ben Aldridge tirent leur épingle du jeu, avec des pics d'intensité fantastiques. Et c'est là que le cinéma de Shyamalan est finalement bel et bien de retour : dans l'émotion. Ses meilleurs films sont ceux qui ont donné envie de noyer les frissons dans les larmes. Ils gardent toujours quelques longueurs d'avance sur Knock at the Cabin, mais Shyamalan revient dans la course. Et c'est peut-être ça la seule preuve que les miracles existent.

Oui, tout le monde crie au grand retour de Shyamalan depuis des années, mais promis, cette fois c'est différent. Thriller tendu, cauchemar malicieux et réflexion sur son propre cinéma : Knock at the Cabin est son meilleur film depuis bien longtemps, et un passionnant miroir à son chef-d'œuvre Signes.


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weird

Pale a écrit :
mar. 31 janv. 2023 20:57
EL a aimé Knock at the Cabin (3,5 étoiles) :

Image

À chaque nouveau film de M. Night Shyamalan, c'est la même petite musique : il est de retour. Et chaque fois, c'est la même question : parle-t-on du réalisateur de Sixième Sens, Incassable, Signes et Le Village, ou de celui de La Jeune fille de l'eau, Phénomènes, et Le Dernier Maître de l'air ? La réponse est rarement claire et nette, mais Knock at the Cabin devrait y remédier. Mené par Dave Bautista, Ben Aldridge et Jonathan Groff, ce thriller est ***roulement de tambours, phrase inédite en approche*** le meilleur film de Shyamalan depuis bien longtemps.

CROIRE DUR COMME FIER


Le cinéma de Shyamalan raconte presque toujours la même chose : des personnages qui luttent pour ne pas croire, que ce soit en un récit qui les dépasse (une menace, une invasion, une fin du monde) ou un rôle qu'ils refusent d'assumer (être un sauveur, être un leader, être mort). Le réalisateur et scénariste n'a donc qu'un objectif : que le public y croit aussi, et le suive jusqu'au bout du monde et des twists, quitte à user jusqu'à la dernière corde le concept de suspension d'incrédulité. C'est pour ça que Shyamalan a été si vite piégé dans son cinéma : c'est facile d'avoir envie d'y croire, et encore plus d'avoir envie d'en rire.

Toujours debout malgré une carrière qui a connu autant de hauts et de bas que le bon goût sur Ecran Large, Shyamalan revient à la source du mal avec son 15e film. Knock at the Cabin ressemble à un nouveau testament de son cinéma, et une note d'intention ultime. C'est le film qui résume tous ses films, et l'histoire qui raconte toutes les autres.

Le principe est simple : quatre personnes entrent de force dans la maison d'une famille, et les implorent de croire en leur histoire. Pourquoi ? Parce que l'avenir du monde en dépend. Dans le rôle de Shyamalan (avec quelques dizaines de kilos de muscles en plus), Dave Bautista est le maître narrateur, celui qui a eu une vision et veut la partager. Dans le rôle du public, la famille (assise et attachée à des chaises, soit une version un peu brutale du cinéma) est sommée d'ouvrir les yeux et les oreilles, et se laisser embarquer par le récit. Le dispositif est si simple qu'il pourrait être comique, mais Shyamalan y croit tellement que Knock at the Cabin se transforme vite en vertigineux et palpitant thriller.

APOCALYPSE LIE

Dans une scène de Signes, le meilleur film de Shyamalan (ndlr : l'équipe souhaite se désolidariser de Geoffrey), Mel Gibson demande à son frère Phoenix : "Tu dois te demander quel genre de personne tu es. Es-tu de ceux qui voient des signes, des miracles ? Ou est-ce que tu penses que les gens ont juste de la chance ? Est-il possible qu'il n'y ait pas de coïncidences ?". Knock at the Cabin reparle de coïncidence, et ce n'est pas une coïncidence : les deux films se répondent parfaitement, pour créer un passionnant écho Shyamalanesque.

Maison isolée dans la nature, envahisseurs sortis de nulle part, famille qui se resserre pour affronter la menace, télévision comme seule fenêtre vers l'extérieur, flashbacks pour écrire les personnages pendant l'action : c'est une copie presque conforme de Signes. Sauf que dans le film d'aliens, c'était une lutte externe avec des extraterrestres venant attaquer le foyer pour le détruire. Dans Knock at the Cabin, c'est une guerre interne, et c'est pour ça que le home invasion est réglé en quelques scènes. Tout se jouera dans cette cabane transformée en scène de théâtre, où les personnages vont eux-mêmes réduire à néant leur petit monde, avec le "simple" pouvoir d'une histoire.

Car le vrai envahisseur apparaît au fil des minutes : c'est le récit lui-même qui s'installe peu à peu dans la maison, s'infiltre dans les esprits et menace de tout faire basculer (les convictions, les rapports de force, le film, et donc le monde entier). Tandis que l'un des papas se bat désespérément pour essayer de trouver les failles de l'histoire, et rationaliser la moindre preuve et le moindre signe, l'autre se laisse aller à l'ultime tentation : y croire. Le film sera ainsi une lente glissade vers le cœur du cinéma de Shyamalan – et si c'était vrai ? Et si j'avais envie que ce soit vrai ? Et si c'était vrai justement parce que j'ai envie d'y croire ?

Le jeu de miroir entre les personnages et les spectateurs, tous vissés à leurs fauteuils et prisonniers à leur manière, devient alors délicieusement malin. C'est un kidnapping (consenti, côté public), et tout comme son alter ego visionnaire à l'écran, Shyamalan a 90 minutes pour convaincre.

C'est d'autant plus plaisant et ludique que le réalisateur et scénariste a réfréné quelques pulsions ridicules. Il se donne un rôle, mais tellement dérisoire qu'il semble lui-même ranger son ego au placard (surtout après son rôle grotesque dans Old). Il met en scène cette part du public qui résiste à son cinéma, mais avec un vrai personnage pour l'incarner (et pas un bouffon comme le critique dans La Jeune fille de l'eau). Résultat : c'est diablement simple, efficace et sans détour. Tiens, comme Signes.

HAUTE TENSION

Mais Knock at the Cabin n'est pas un pensum meta de petit malin. C'est d'abord et surtout un thriller redoutable, emballé avec un savoir-faire qui rappelle les grandes heures du cinéaste. Après les fiascos After Earth et Le Dernier Maître de l'air, qui ont confirmé dans les flammes de l'enfer hollywoodien qu'il ne devait plus toucher aux effets visuels (les créatures de Signes et La Jeune fille de l'eau étaient des avertissements), Shyamalan est revenu à un cinéma à échelle humaine. Et plus encore que les précédents, Knock at the Cabin démontre que c'était une sage décision.

Dès les premières minutes, il s'attache à un simple champ-contrechamp, et se repose sur les plus élémentaires outils du cinéma : les visages, les mots, les sons, le hors-champ, le silence. Il ne réinvente pas la poudre et traîne toujours ses gros sabots (il se passe quelque chose d'étrange, donc : plans débullés), mais c'est un retour aux sources salvateur. En quelques instants, il plante merveilleusement le décor de cette cabane dans les bois, qui pourrait tout aussi bien être sur une autre planète tant elle est étrange.

Cabossée par les carambolages des années 2000-2010, la mise en scène de Shyamalan a certainement perdu de son panache (ce qui coïncide presque avec la fin de sa collaboration avec l'excellent James Newton Howard). L'impeccable précision d'Incassable ou Signes semble appartenir à un autre monde, et Knock at the Cabin n'offre pas de plans ou de mouvements de caméra aussi marquants. Mais le réalisateur retrouve une véritable maîtrise, comme s'il repartait à zéro, et revenait consciemment aux outils premiers de son cinéma.

Et parmi ces outils, il y a bien évidemment les acteurs. Shyamalan est l'homme qui a magnifiquement dirigé des poids lourds comme Bruce Willis, Samuel L. Jackson ou encore Mel Gibson. Dans Knock at the Cabin, il utilise Dave Bautista d'une manière particulièrement intéressante et étonnante, jouant de son physique de colosse pour créer l'ambiguïté et l'inquiétude dès la première scène. Ce n'est pas la première fois que le catcheur impressionne (sa scène mémorable de Blade Runner 2049, son timing comique dans Les Gardiens de la galaxie, son énergie dans Glass Onion), mais c'est probablement la première fois qu'il a autant d'espace pour exister, et jouer sur autant de nuances.

Face à lui, Nikki Amuka-Bird (déjà dans Old) et surtout Ben Aldridge tirent leur épingle du jeu, avec des pics d'intensité fantastiques. Et c'est là que le cinéma de Shyamalan est finalement bel et bien de retour : dans l'émotion. Ses meilleurs films sont ceux qui ont donné envie de noyer les frissons dans les larmes. Ils gardent toujours quelques longueurs d'avance sur Knock at the Cabin, mais Shyamalan revient dans la course. Et c'est peut-être ça la seule preuve que les miracles existent.

Oui, tout le monde crie au grand retour de Shyamalan depuis des années, mais promis, cette fois c'est différent. Thriller tendu, cauchemar malicieux et réflexion sur son propre cinéma : Knock at the Cabin est son meilleur film depuis bien longtemps, et un passionnant miroir à son chef-d'œuvre Signes.


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ClintReborn
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Je suis parti en fou rire dés ce matin en voyant la page allo du nouveau film asterix :lol: Pour gonfler la note désastreuse ils ont mis en haut des notations presses les 4 étoiles des magazines peoples et tv suivants :
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https://www.allocine.fr/film/fichefilm_ ... 60600.html

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Gros comme une maison cette technique :o :D
Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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Kit
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ClintReborn a écrit :
mer. 1 févr. 2023 12:36
Je suis parti en fou rire dés ce matin en voyant la page allo du nouveau film asterix :lol: Pour gonfler la note désastreuse ils ont mis en haut des notations presses les 4 étoiles des magazines peoples et tv suivants :
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Gros comme une maison cette technique :o :D
Allociné :??: c'est quoi ce site obscur ?
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Pale
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Bad Boys 4 : Will Smith et Martin Lawrence confirment l'arrivée de la suite en vidéo

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Après l'annulation de Batgirl, les cinéastes Adil El Arbi et Bilall Fallah ont rebondi avec Bad Boys 4, confirmé par Will Smith et Martin Lawrence en vidéo.

Le duo de réalisateurs Adil El Arbi et Bilall Fallah s'est montré productif après une ouverture remarquée à l'international avec le sympathique Bad Boys for Life, supervisé par Michael Bay lui-même. Après quoi, ce sont les studios super-héroïques qui se sont payé les services des Belges. Avec Marvel, ils ont réalisé des épisodes de Miss Marvel et avec DC, leur Batgirl (avec Brendan Fraser, J.K. Simmons, Michael Keaton et Leslie Grace) a subi une annulation.

Si Leslie Grace espère toujours que certaines scènes de Batgirl vont fuiter, les compères ont décidé de se tourner vers l'avenir pour définitivement tourner la page. S'ils se sont jusque-là concentrés sur la sortie de Rebel, leur dernière proposition, ils vont remettre le pied à l'étrier avec Bad Boys 4, confirmé en vidéo par Will Smith et Martin Lawrence.

Dans cette vidéo, Will Smith sort de chez lui et monte dans sa voiture. Visiblement, il semble excité à l'idée de révéler une nouvelle capitale et s'ambiance sur Shake Ya Tailfeather de Murphy Lee (chanson rendue populaire par Bad Boys 2), de quoi déjà donner un indice sur ce qui s'annonce. Il se dirige finalement au domicile de son ami Martin Lawrence, lui aussi dans la confidence, pour officialiser le lancement de la production de Bad Boys 4.

Une bonne nouvelle pour l'interprète de Marcus Burnett qui a auparavant déclaré vouloir reprendre son rôle une dernière fois après Bad Boys 3. Son souhait a été exaucé et Will Smith ne pouvait pas rêver mieux non plus. Malgré un box-office de 426,5 millions de dollars qui a convaincu les studios de penser au plus vite à une suite, l'effet de la gifle aux Oscars aurait pu empêcher de futures collaborations de voir le jour. Mais le comédien a fait amende honorable, et la sortie d'Emancipation (première production d'après claque à paraitre) a rassuré une partie de l'industrie.

Cette annonce ne signe pas seulement la renaissance de Will Smith, elle est aussi valable pour les cinéastes Adil El Arbi et Bilall Fallah. Il faut dire que cette officialisation a étrangement débarqué au même moment que le plan très attendu de DC (simple coïncidence ou désir de revanche vis-à-vis de l'annulation de Batgirl ?). Un petit groupe semble en tout cas se former autour des trois revanchards puisque Will Smith travaillera prochainement avec Sharmeen Obaid-Chinoy (autre réalisatrice d'épisodes de Miss Marvel avec les Belges) pour un film de science-fiction nommé Brilliance.

Du reste, Bad Boys 4 n'en est encore qu'à un stade embryonnaire et n'a donc pas de date de sortie provisoire. La proposition sera produite par Jerry Bruckheimer et Chris Bremner – le scénariste du précédent volet – se chargera de l'écriture. Dès lors, il est encore trop tôt pour connaitre les tenants et les aboutissants du scénario. Cependant, comme se sont amusés Will Smith et Martin Lawrence dans l'aperçu, il est peu probable que ce quatrième opus soit baptisé "Bad Boys 4 Life" (puisque c'est à un détail près celui du 3... mais ça aurait été idéal).


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... O52lj6SQRI
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robinne
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weird

Kit a écrit :
mer. 1 févr. 2023 13:30
ClintReborn a écrit :
mer. 1 févr. 2023 12:36
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Je n’y mets plus les « pieds » !
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ClintReborn
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robinne a écrit :
mer. 1 févr. 2023 18:45
Kit a écrit :
mer. 1 févr. 2023 13:30
ClintReborn a écrit :
mer. 1 févr. 2023 12:36
Je suis parti en fou rire dés ce matin en voyant la page allo du nouveau film asterix :lol: Pour gonfler la note désastreuse ils ont mis en haut des notations presses les 4 étoiles des magazines peoples et tv suivants :
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Gros comme une maison cette technique :o :D
Allociné :??: c'est quoi ce site obscur ?
Je n’y mets plus les « pieds » !
Je suis ravi de voir que cela ne change pas en tout cas... Il n'y a rien a regretter :lol:
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Le box-office français de la semaine :

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https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... s7Kpe9wQ60
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Pale a écrit :
jeu. 2 févr. 2023 15:51
Le box-office français de la semaine :

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https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... s7Kpe9wQ60
J'ai vu 1 et 2, et je ne désespère pas de voir 7 :sol:
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robinne a écrit :
jeu. 2 févr. 2023 16:52
J'ai vu 1 et 2, et je ne désespère pas de voir 7 :sol:
Ce week-end je vais voir le 3 :D
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Pale a écrit :
jeu. 2 févr. 2023 17:40
robinne a écrit :
jeu. 2 févr. 2023 16:52
J'ai vu 1 et 2, et je ne désespère pas de voir 7 :sol:
Ce week-end je vais voir le 3 :D
Allant moins fréquemment que toi en salles, je fais une sélection plus restrictive ;)
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Même si je n'ai pas du tout aimé L’Humanité, j'apprécie toujours énormément Dumont et j'ai tout simplement adoré cette mini-série. L'histoire, l'humour, les émotions et les formidables acteurs (des non-professionnels qui plus est) font de P'tit Quinquin une petite merveille.
Modifié en dernier par Pale le ven. 3 févr. 2023 09:41, modifié 1 fois.
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Top des séries vues en 2023 :

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1. P'tit Quinquin - Saison 1

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2. Inoubliable Ollie - Saison 1
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:hello:

Vu ces derniers jours :

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Avec ce film, je termine la filmographie de Andreï Tarkovski. Bon c'est pas vraiment un réalisateur qui me parle, trop intellectuel et austère pour moi, même si j'apprécie certains de ses films (certains sont plus accessibles que d'autres). Par contre j'ai pas vraiment accroché à celui-ci. Malgré des plans sublimes (notamment le plan final), pour moi c'est surtout un film avec des personnages qui ont 2 de tension et qui balancent des discours philosophiques/intellectuels/spirituels dans des décors tout pourris.

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Très beau film que La Montagne. C'est très contemplatif mais jamais chiant, c'est un pur moment d'évasion avec des plans de toute beauté et des scènes qui virent au sensoriel. Les montagnes sont clairement le personnage principal mais Thomas Salvador donne quand même de sa personne avec un rôle très physique. Son personnage, c'est la force tranquille par excellence tandis que Louise Bourgoin prouve une fois de plus qu'elle est exceptionnelle et sublime.

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Bien mais sans plus. Jean-François Richet prend le temps pour construire son histoire et faire grimper la tension mais disons que quand on a vu tous les classiques du genre, c'est pas ouf mais Mayday reste un petit film d'action relativement efficace.
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Mon programme ciné du week-end prochain :

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Peut-être :

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En vérité j'ai prévu d'aller voir le Shyamalan ce mardi.
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Marvel : les premiers avis sur Ant-Man 3 sont tombés

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Les premiers avis sur le nouveau film Marvel, Ant-Man et la Guêpe : Quantumania réalisé par Peyton Reed sont tombés.

La Phase 5 du MCU sera-t-elle moins ennuyeuse que la Phase 4 ? On le souhaite vivement tant les derniers films de la franchise se sont montrés très moyens, voire décevants. Quant aux séries sur Disney+, elles n’ont pas vraiment révolutionné la licence (pour rester gentils) même si, à l’instar des longs-métrages, elles ont esquissé au moins les contours de l’intrigue à venir (plans de Kevin Feige obligent).

Par exemple, Loki a permis d'introduire le personnage de Kang (ou presque) censé incarner une menace pire que Thanos (ah il peut faire mieux qu’annihiler la moitié de la vie dans l’univers ?). Le protagoniste sera d’ailleurs l’adversaire de Scott Lang dans Ant-Man et la Guêpe : Quantumania. Les nouvelles aventures du minuscule super-héros et cet affrontement épique donneront pour l’occasion le coup d’envoi de la fameuse Phase 5. Et justement, on sait un peu mieux ce que vaut ce lancement avec les premiers avis sur le film. Revue de tweets.

« Le meilleur film Star Wars depuis 2018 est Ant-Man et la Guêpe : Quantumania. C’est une énorme aventure de science-fiction avec une construction du monde magnifique qui diffère des standards de Marvel. Mais bien sûr, il y a de l’humour, des bons sentiments, Kang règne en maître et Michelle Pfeiffer crève l’écran. » Germain Lussier - Gizmodo

« Ant-Man et la Guêpe : Quantumania est le meilleur opus de la trilogie. Les enjeux, les dangers et les répercussions sont bien plus importants. Il présente également l’un des vilains les plus intéressants du MCU avec Kang. Dès que Jonathan Majors entre en scène, le spectacle commence. Kang est un grand adversaire du Multivers, effrayant et méchant. Il y a aussi deux scènes post-génériques. » Fico Cangiano - CineXpress

« Le nouveau film Marvel Ant-Man et la Guêpe : Quantumania constitue un bon début pour la Phase 5. Je comprends maintenant pourquoi ça s’appelle Quantumania. Jonathan Majors est excellent dans le rôle de Kang et j’ai hâte de voir où tout cela va nous mener. Il y a également deux scènes après le générique et elles sont très bonnes. » Steve Weintraub - Collider

« La narration d’Ant-Man et la Guêpe : Quantumania est bien équilibrée et rythmée. J’ai adoré la relation père/fille dans le film. Jonathan Majors est incroyable dans le rôle de Kang. Avec Black Panther : Wakanda Forever et maintenant Ant-Man et la Guêpe : Quantumania, j’ai l’impression que Marvel Studios est de nouveau sur la bonne voie. J’ai hâte de le revoir ! » Emmanuel Gomez - LRMonline

« Après un premier acte frustrant et pénible, Ant-Man et la Guêpe : Quantumania démarre enfin, pour s’achever là où cette histoire aurait dû commencer. Alors que les enjeux globaux sont clairs et graves, on est rarement pris par l'émotion(et l’humour encore plus). Cela dit, Jonathan Majors en impose. » Courtney Howard - Variety

« Ant-Man et la Guêpe : Quantumania est certainement le film le plus étrange de Marvel à ce jour... mais c’est une bonne chose ! Il repose fortement sur le côté science-fiction du MCU, mais en s'offrant beaucoup de libertés. Tout ne fonctionne pas, mais c’est drôle, inventif et on passe un bon moment. On effectue un voyage agréable et bizarroïde dans le royaume quantique. » Daniel Howat - Next Best Picture

«La Phase 5 a commencé ! Le nouveau film du MCU, Ant-Man et la Guêpe : Quantumania ressemble à des montagnes russes psychédéliques remplies de bizarreries effrayantes et hilarantes avec en sus un Kang TRÈS menaçant. On a l’impression que Star Wars rencontre le MCU sous sa forme la plus étrange et la plus inventive. MODOK incite à l’émeute, mais Jonathan Majors nous ravit. J’ai adoré la balade ! » Erik Davis - Fandango

« Ant-Man et la Guêpe : Quantumania lance la Phase 5 avec un pétard mouillé. Bien qu’il soit meilleur que la plupart des films de la Phase 4, Ant-Man et la Guêpe : Quantumania s’avère très moyen, il peine à nous faire rire et les quelques moments censés susciter de l’émotion tombent également à plat. Jonathan Majors et Kathryn Newton constituent les meilleurs atouts du film. » Scott Menzel - We Live Entertainment

« Ant-Man et la Guêpe : Quantumania essaie de raconter tellement de choses qu’il en devient difficile de s’immerger dans le film avec émotion. Le Kang de Jonathan Majors est un méchant charismatique, imposant et visuellement impressionnant, mais la menace qu’il représente est bien trop abstraite. » Sean Keane - CNET

Ces avis soulignent tous la performance de Jonathan Majors dans le rôle de Kang (un nouveau vilain d'envergure en vue pour le MCU) et le côté Star Wars visiblement assuré qui insufflerait un certain charme à l’ensemble. Cependant, beaucoup regrettent l’aspect fourre-tout et la sempiternelle standardisation. Quoi qu’il en soit, cela n’empêchera pas le public hexagonal de se forger sa propre opinion sur le long-métrage ce 15 février 2023, date de sortie en salles pour Ant-Man et la Guêpe : Quantumania.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... lU5cwkfiUI
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Pale
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George Clooney va adapter Le bureau des Légendes aux États-Unis

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La série dramatique d’espionnage, largement acclamée autant en France qu’à l’international, est sur le point de s’exporter outre-Atlantique.

Une version USA du Bureau des Légendes ? Showtime a dit oui à une adaptation de la série Canal+, avec George Clooney comme réalisateur et producteur exécutif. Créée par Eric Rochant et diffusée de 2015 à 2020, l’histoire a suivi pendant 5 saisons la vie quotidienne des agents du BDL aka le Bureau des Légendes. Ce département de la DGSE forme et dirige à distance les agents d'infiltration dits clandestins, qui sont en mission de longue durée dans des zones d'intérêts français. Atouts des services du renseignement, leur objectif est de repérer les personnes susceptibles d'être recrutées comme informateurs. Ils opèrent sous une identité factice, "sous légende".

Ce remake à l’américaine a un nom, The Department, et "marchera sur les traces d’Homeland, l'une des productions les plus réussies et qui définit le mieux Showtime", a déclaré Chris McCarthy, président-directeur général de Showtime et Paramount Media, dans un communiqué. "Tout comme Homeland a élevé l'espionnage mondial à un niveau supérieur, The Department ira plus loin et emmènera les téléspectateurs dans un monde de subterfuges avec des personnages complexes qui luttent contre leurs propres démons alors qu'ils combattent des menaces nationales et mondiales." Aucune annonce autour du scénariste, du showrunner ou du casting pour le moment, mais on sait déjà que le tournage commencera plus tard dans l’année.


https://www.premiere.fr/Series/News-Ser ... khSyXnXFkI
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Pale a écrit :
mar. 7 févr. 2023 17:59
George Clooney va adapter Le bureau des Légendes aux États-Unis

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La série dramatique d’espionnage, largement acclamée autant en France qu’à l’international, est sur le point de s’exporter outre-Atlantique.

Une version USA du Bureau des Légendes ? Showtime a dit oui à une adaptation de la série Canal+, avec George Clooney comme réalisateur et producteur exécutif. Créée par Eric Rochant et diffusée de 2015 à 2020, l’histoire a suivi pendant 5 saisons la vie quotidienne des agents du BDL aka le Bureau des Légendes. Ce département de la DGSE forme et dirige à distance les agents d'infiltration dits clandestins, qui sont en mission de longue durée dans des zones d'intérêts français. Atouts des services du renseignement, leur objectif est de repérer les personnes susceptibles d'être recrutées comme informateurs. Ils opèrent sous une identité factice, "sous légende".

Ce remake à l’américaine a un nom, The Department, et "marchera sur les traces d’Homeland, l'une des productions les plus réussies et qui définit le mieux Showtime", a déclaré Chris McCarthy, président-directeur général de Showtime et Paramount Media, dans un communiqué. "Tout comme Homeland a élevé l'espionnage mondial à un niveau supérieur, The Department ira plus loin et emmènera les téléspectateurs dans un monde de subterfuges avec des personnages complexes qui luttent contre leurs propres démons alors qu'ils combattent des menaces nationales et mondiales." Aucune annonce autour du scénariste, du showrunner ou du casting pour le moment, mais on sait déjà que le tournage commencera plus tard dans l’année.


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:hello: il est temps que tu découvres Le bureau des légendes aussi ;)

beau temps aujourd'hui, vue dégagée sur le Grand Ballon enneigé :love:
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Pale
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Kit a écrit :
mar. 7 févr. 2023 22:47
:hello: il est temps que tu découvres Le bureau des légendes aussi ;)

beau temps aujourd'hui, vue dégagée sur le Grand Ballon enneigé :love:
:hello:

Vu la première saison pour l'instant :D

Sinon oui il a fait particulièrement ensoleillé hier et aujourd'hui :love:
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Mon dernier film vu :

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Il s'agit d'un des premiers grands rôles de Virginie Efira. Sinon après un début un peu calamiteux, ça devient une comédie romantique aussi savoureuse qu'hilarante.
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Pale a écrit :
mer. 8 févr. 2023 18:43
Kit a écrit :
mar. 7 févr. 2023 22:47
:hello: il est temps que tu découvres Le bureau des légendes aussi ;)

beau temps aujourd'hui, vue dégagée sur le Grand Ballon enneigé :love:
:hello:

Vu la première saison pour l'instant :D

Sinon oui il a fait particulièrement ensoleillé hier et aujourd'hui :love:
Tu n’es pas au bout de tes surprises :D

Du soleil sur un paysage enneigé, c’est souvent magnifique, particulièrement au lever et au coucher du soleil :love:
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robinne a écrit :
mer. 8 févr. 2023 19:15
Tu n’es pas au bout de tes surprises :D
Je me doute mais pour l'instant je suis pas très motivé pour les séries :D
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Un joli Sam Mendes que voilà, mais avec quelques problèmes cependant.
En puisant dans quelques éléments de son enfance, Mendes signe avec Empire of Light un drame touchant et humain, porté magnifiquement par Olivia Colman (actrice que j'adore et qui illumine l'écran à chaque fois) et Michael Ward (révélation bourrée de talent, notamment chez Steve McQueen).

Une histoire de deux exclus (la première devant sa bipolarité, et l'autre devant le climat politique qui animait le Sud de l'Angleterre au début des années 80) que tout oppose, mais qui vont se rapprocher en travaillant dans l'Empire, un somptueux cinéma indépendant faisant office de décorum principal.
Un lieu opérant tel un aimant auprès duquel tous les enjeux vont se matérialiser, avec in fine une déclaration d'amour à l'art cinématographique et à sa capacité d'exutoire.
Et c'est dans cette dimension que le film échoue (surtout en comparaison du Fabelmans de Spielberg ou du Cinema Paradiso de Tornatore) tant cet aspect s'imbrique assez artificiellement (et de manière trop classique et superficielle pour pleinement convaincre) avec le reste, en étant presque en trop ou pas assez mis en avant.

Parce qu'à côté, le film amène un regard touchant et sans pathos sur la maladie mentale et la reconstruction par la connection émotionnelle (rien que de montrer l'intimité en dehors des codes établis entre une femme mûre et un jeune homme est plaisant pour ma part). Là encore, les acteurs vendent le tout par leur performance toute en nuance, saupoudrée d'une majestueuse photo de Roger Deakins (encore une fois) et d'une BO enchanteresse de Trent Reznor et Atticus Ross.

J'aurai cependant aimé un peu plus de biscuit narratif sur les autres personnages du cinéma (comme celui de Toby Jones), histoire de mieux traiter cette dimension là qui semble se sacrifier au fur et à mesure.

Bref un petit Sam Mendes dont les faiblesses résident uniquement dans quelques éléments scénaristiques, mais pour ma part un joli film à la fabrication chiadée et au casting impeccable

6.5/10


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pas besoin de redire en quoi ce film est un chef-d'oeuvre absolu, que les 3h passent à toute vitesse, qu'aucune scène n'es en trop, que la dernière heure et demi en terme de suspense et de tension est magistrale etc

Mais cette version 4K HDR et 3D est sans aucun doute la meilleure remasterisation qui soit, la netteté est saisissante, bref dugrand cru à revoir au cinéma
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Cocu
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Titanic au cinéma, quel grand kiff 😍
Pouet
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