Le Cercle des profileurs disparus

Inutile de vénérer Godard pour venir discuter sur ce forum. Le Général vous permet en effet d'aborder tous les sujets outre le cinéma.
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Pale
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EL a aimé La Brigade des 800 (3,5 étoiles) :

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Au coeur de la pandémie, La Brigade des 800 avait dominé le box-office mondial sous le titre The Eight Hundred, mettant une raclée aux blockbusters américains, paralysés par la crise. Avec déjà plus de 460 millions de dollars de recette au compteur et le titre de plus gros carton de 2020, le phénomène s'attaque enfin au marché français grâce à The Jokers, qui l'édite en Blu-ray et DVD le 23 juin. L'occasion de réaliser à quel point il mérite son succès colossal.

C’était pas ma guerre


À la fin de la bataille de Shanghaï (1937), épisode majeur des premières années de la guerre sino-japonaise, plusieurs centaines de soldats chinois se retranchent dans une usine pour couvrir la retraite des troupes. La défense de l’entrepôt Sihang, aussi sanglante que désespérée, est autant une prouesse militaire qu’un accomplissement moral et une date qui marque durablement la population. La preuve : dès 1938, le cinéma s’en empare, avec The Eight Hundred Heroes, réalisé par Yunwei Ying.

Forcément, voir l’un des deux camps concernés reconstituer une fois de plus l’évènement à la sauce grand spectacle inspire la méfiance, surtout lorsqu’il s’agit d’un projet aussi gargantuesque, dont les plus de 2h30 ont été tournées exclusivement en Imax pour l’équivalent de 80 millions de dollars. Fruit d’une production immense coordonnée par les trois monstres Huayi Brothers, Tencent Pictures et Beijing Enlight Pictures, réalisé par un cinéaste, Guan Hu, rompu aux gros budgets (Il est aussi derrière Mr Six), La Brigade des 800 pouvait facilement s’engouffrer dans le patriotisme feignant, en manipulant sans vergogne la portée symbolique de son sujet.

Et si son approche grandiloquente, carrément épique, impose un véritable patriotisme, quitte à manipuler sans pudeur la réalité historique, il n’a de cesse de la nuancer, pour la rendre bien plus stimulante. Très vite, la direction artistique sublime, toute de cendres et de sueur, laisse poindre un environnement aux frontières de la désolation, duquel une grosse poignée de personnages ne vont cesser de tenter de s’enfuir.

Les déserteurs ne font pas partie du décor, ils représentent à eux seuls le mensonge qui peut habiter un mythe comme celui des 800, mélange de courage improbable et désarroi profond. Une grosse partie du film retrace donc sans jugement moral leurs efforts pour échapper à l’enfer, comme pour raconter le revers de la légende, la peur oubliée.

Grâce à cette capacité à mettre chacun des soldats sur un pied d’égalité, La Brigade des 800 contredit les a priori à propos des blockbusters chinois, qui prouvent ici leur capacité à échapper subtilement à la propagande bête que l'occident aime lui prêter, et traiter leur sujet avec un sens de la mesure dans la démesure qui échappe aux divertissements américains les plus idéalistes. Et lorsque le long-métrage se laisse aller à l’exaltation de l’héroïsme pur, à l’occasion d’un moment de bravoure central aussi spectaculaire que tragique, il continue à examiner les conditions de ce patriotisme aveugle, plutôt ultime stade d’un désespoir profond que qualité naturelle inhérente à tout Chinois qui se respecte.

C’est ainsi que, malgré la palette de protagonistes qu’il passe au crible, dont aucun ne s’arroge complètement le titre de personnage principal, il parvient sans mal à impliquer émotionnellement. La Brigade des 800 traque l’humanité perdue derrière les héros… et les lâches, combattant ainsi de toutes ses forces la désincarnation qui guettait un projet aussi ambitieux, à l’image du Mel Gibson de Tu ne tueras point, auquel il vole d’ailleurs le compositeur Rupert Gregson-Williams pour son très beau thème principal (le reste étant l’œuvre de Andrew Kawczynski).

800 Clos

Très souvent déshumanisé, l’ennemi japonais n’est ainsi jamais qu’une menace vaporeuse et omniprésente, une horde tenant un siège impossible. Rien de bien étonnant, sachant que Guan Hu et Ge Rui assument leurs ambitions épiques, pourtant contraintes par un seul et unique décor.

Rarement autant de moyens n’auront été investis dans un huis-clos, et le cinéaste saute sur cette opportunité pour articuler son sens du spectacle autour d’un va et vient entre l’immense et l'intime, comme le suggère l’entrepôt en question, gigantesque bloc de béton aux allures de forteresse imprenable, reconstitué dans des proportions démentielles pour le tournage, pensé lors des deux ans et demi de préparation du long-métrage.

La caméra se déplace avec agilité entre les soldats, reflétant leurs peurs, leurs espoirs et leurs faiblesses avant de prendre de la hauteur, et se montrer capable de cadrer toute entière la vastitude du get-apens. Cette maîtrise évidente d’un décor arpenté en long, en large et en travers pendant plus de 2 heures et demi a beau laisser s’infiltrer quelques poncifs du cinéma de guerre trop attendus, tel ce cheval de guerre faisant office de fil rouge un peu maladroit, elle accorde au spectateur une certaine omniscience que seul un film pareil pouvait prodiguer.

Alors certes, le rythme semble parfois s’étioler quelque peu, surtout lors de la fin du deuxième acte, et il faut s’accrocher pour se préoccuper du destin des dizaines de personnages présentés. Mais l’expérience globale reste résolument unique, tant la réalisation parvient à rendre compte de la situation d’hommes coincés dans un piège trop grand pour eux, soit le propre du cinéma de guerre.

Et c’est jonglant ainsi entre les échelles, entre le personnel et le martial, que le long-métrage crée un sentiment épique grisant. La composition par moment presque picturale de certains plans, le sound design pointu et une violence jamais étouffée achèvent de faire des affrontements les instants ou l’ampleur hallucinante de la bataille rattrape la simple humanité des pauvres hères engagés en son sein, un fracas perpétuel auquel vient s’ajouter une bande originale grandiose, sans conteste la plus enflammée de l’année 2020, alternant elle aussi entre brutalité tonitruante, répit salvateur et envolées fières.

Qu’on goûte ou pas à la relativisation du patriotisme inhérent à la proposition, force est de constater que Guan Hu sait l’utiliser pour complètement transcender son sujet et transformer une défense militaire en champ du cygne guerrier. Son sens de la démesure est tel qu’il parvient à faire du climax, sur le papier anti-spectaculaire au possible, une course vers la liberté éreintante.

The Last Stand

Épique puisqu’intelligent, intelligent puisqu’épique, La Brigade des 800 ne prend pas seulement en compte la promiscuité du dernier refuge de l’armée chinoise, mais aussi la configuration globale de la bataille, dont l’aspect atypique va très vite confiner à l’absurdité. D’un côté, le no man’s land contrôlé par les Japonais, enfer terrible, de l’autre, les concessions étrangères, protégées du feu de la guerre par leur statut, aux premières loges du sacrifice des soldats.

Une situation assez ubuesque, et d’autant plus cruelle, puisque les soldats condamnés peuvent admirer la vie civile, bien loin de leurs tracas. C’est également l’occasion d’organiser une mise en abîme du regard sur la guerre, car plusieurs citoyens et observateurs internationaux planqués à l’abri des bombes sont également suivis par la caméra de Guan Hu, commentant presque en même temps que nous le drame qui se déroule devant leurs yeux.

Le film organise une triade d’espaces dont il se plait à marquer les différences, grâce notamment à la photographie sublime de Yu Cao, opposant la crasse grisâtre des soldats à la vie quotidienne plus colorée des habitants. Pour rester sur une référence occidentale, un tel sens de l'espace, très esthétisé, fait beaucoup penser au Dunkerque de Christopher Nolan. Soit un film de guerre gérant ses différentes strates d’action avec une perspective presque expérimentale.

Comme les plus grands spécimens du genre, La Brigade des 800 dépeint surtout l’absurdité cynique des conflits, dans lesquels un enfer de balles et de souffrance peut côtoyer un parterre de curieux symbolisant toute la puissance aristocratique derrière les agents de terrain, les grands hommes derrière les troufions parés à se faire décimer.

Comme dans le long-métrage de Nolan, tout se joue sur cette fine frontière, figurant à elle seule la folie humaine et la violence symbolique qu’elle peut engendrer. Car le film met finalement bien moins en scène les avancées concrètes de cette poche de résistance que ce jeu pervers des démarcations, dont la porosité garantira finalement le salut des guerriers tout juste couronnés héros. Et lorsque la ligne entre la vie et la mort ne tient qu’à une telle aberration diplomatique, jugée (littéralement) de haut par une société qui ne s’y soustrait que rarement (dirigeable géant aidant), le patriotisme, si évident soit-il, laisse pour beaucoup un goût de gâchis, surtout quand il est irréfléchi.

Il fallait bien des moyens aussi extraordinaires pour muer ce récit historique précis en fresque guerrière s’inscrivant finalement dans la grande tradition du genre. Loin de se contenter de proposer quelques combats homériques, elle joue le jeu du commentaire esthétique sur la guerre. Elle coince ses personnages entre deux types de violences (presque) aux antipodes, pour encore plus nous immerger en son sein. Un seul regret subsiste donc : celui de ne pas avoir pu la découvrir en salles, comme des millions d’autres cinéphiles.

La Brigade des 800 est disponible en VOD depuis le 16 juin. Il sera disponible en DVD et Blu-ray chez The Jokers dès le 23 juin.

Capable de nuancer son patriotisme épique et camoufler ses quelques faiblesses grâce à une direction artistique sublime, une écriture maitrisée et un contrôle absolu sur son décor hallucinant, ce blockbuster guerrier est un spectacle total.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... 1624277024
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EL n'a pas aimé Cruella (2 étoiles) :

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Il y a eu Angelina Jolie en Maléfique, dédié à la grande méchante (ou pas) de La Belle au bois dormant. Il y aura désormais Emma Stone dans Cruella, origin story que personne n'attendait sur la grande méchante (ou pas) des 101 Dalmatiens. Énième film dans l'entreprise de recyclage massif du studio Disney, qui a encaissé des milliards avec les films en prises de vue réelles Le Roi Lion, Aladdin, La Belle et la Bête et compagnie, cette superproduction réalisée par Craig Gillespie (Moi, Tonya), avec également Emma Thompson, est sans surprise gentiment dispensable.

VICTIME DE LA MODE, TEL EST SON NOM DE CODE


Il y a deux moyens très simples de constater l'inutilité flamboyante de Cruella, superproduction chic et toc à 100 millions (au moins), made in Disney. La première : origin story et Mickey oblige, le personnage iconique du dessin animé de 1961, et incarné par Glenn Close au cinéma, perd ses clopes, ses fourrures et sa méchanceté, au profit d'une longue explication et psychologie de comptoir. Dépouillée, Cruella n'est plus cruelle, c'est simplement une pauvre petite fille qui se rebiffe contre un cruel monde.

La deuxième : comme il n'y a pas encore la Cruella bien connue et tant aimée, les scénaristes Dana Fox (Jackpot, Célibataire, mode d'emploi) et Tony McNamara (La Favorite) ont simplement créé une copie quasi confirme avec la baronne von Hellman, incarnée par Emma Thompson. C'est une créatrice de mode odieuse et extravagante, qui emploie Estella/Cruella comme petite main et grand esprit dans ses ateliers de mode, reprenant ainsi l'idée du film de 1996, avec Anita. Ou comment transformer une origin story en simili remake.

Ce n'est que la face émergée de l'iceberg Cruella, grosse sucrerie sans conséquence, si ce n'est celle d'avoir un vague sentiment de nausée hollywoodienne après plus de deux interminables heures donnant plus envie de (re)lancer la saison 13 de RuPaul's Drag Race qu'autre chose.

LE MONDE EST STONE

Nul doute que l'écrasante majorité du public ira voir Cruella pour Emma Stone, et retiendra l'accent (évidemment exagéré) et les robes (évidemment folles) et le jeu (évidemment outrancier) d'Emma Stone. Le film entier a été bâti pour l'actrice oscarisée de La La Land, qui se baigne pour la première fois dans ce bain narcissique très hollywoodien. Écrit à l'origine par Aline Brosh McKenna (Le Diable s'habille en Prada), Kelly Marcel (Cinquante nuances de Grey) et Steve Zissis (la série Togetherness), le scénario a été réécrit suite à son arrivée, et le film est une entreprise qui lui est entièrement dédiée.

Inutile de préciser qu'Emma Stone n'a aucun mal à assurer le spectacle derrière les trois tonnes de maquillage et diverses postures artificielles. D'Easy Girl à La Favorite, elle s'est imposée comme une machine de guerre comique, dans un cocktail détonant d'assurance et auto-dérision permettant d'illuminer les scènes les plus simplettes.

Ici, elle s'empare avec un plaisir évident du double rôle de Cruella, total fantasme de comédienne sous forme de best-of : timide cachée derrière ses lunettes, espionne dans un numéro de braquage, diva sur les tapis rouges, rock star sur les podiums, sans oublier le drama avec mascara dégoulinant et la grande vengeance... Estella/Cruella est une comédienne, comme Emma Stone, ce qui ouvre un grand boulevard.

La comparaison avec Glenn Close dans Les 101 Dalmatiens et 102 dalmatiens (oui, la suite avec Gérard Depardieu) est inutile, impossible, mais inévitable. Sans surprise, Emma Stone n'a pas la même marge de folie furieuse, la faute à un programme largement plus gentillet, et donc un scénario surchargé de scènes explicatives, et aussi punk que les regards caméra de Margot Robbie dans Birds of Prey et la fantabuleuse histoire de Harley Quinn.

Emma Thompson s'en sort avec plus d'éclat dingo en reine des glaces et des garces, qui n'a droit à aucune excuse (ou presque) pour rester la digne méchante du début à la fin. Et au-delà d'elles, c'est le néant pour Mark Strong, Joel Fry, Paul Walter Hauser et Kirby Howell-Baptiste, réduits au rang de potiches et faire-valoir.

MON ROYAUME

Mais le traitement du personnage est finalement le cadet des soucis de Cruella. Au-delà du choix pas particulièrement inspiré de creuser les origines d'une grande méchante, au prix d'une édulcoration inévitable, c'est toute l'architecture de ce bulldozer Disney qui pose problème. Avec plus de deux heures au compteur pour raconter la plus bête et banale des histoires (une orpheline devenue voleuse, qui cherche à se venger, mais sans perdre son humanité et son style), le film devient vite une épreuve de remplissage intense.

L'intrigue tourne tellement en rond qu'il y a deux grandes scènes d'infiltration à une soirée chic, et de multiples mises en scène, supercheries et révélations pour meubler. Un flashback par-ci, un sauvetage par-là puis une longue explication et un montage musical entre les deux achèvent de composer une histoire longuette et poussive, qui se prend étonnamment au sérieux dès qu'il s'agit de filmer autre chose que des robes. Sans parler de quelques éléments cachés au spectateur uniquement pour l'illusion de surprise, histoire de confirmer cette sensation de scénario rafistolé par une demi-douzaine de personnes.

C'est d'autant plus triste que le choix du réalisateur Craig Gillespie était judicieux, vu sa filmographie surprenante - la comédie presque romantique Une fiancée pas comme les autres, la comédie horrifique Fright Night ou encore le film catastrophe The Finest Hours. Avec Moi, Tonya, il avait montré toutes les qualités pour raconter Cruella : la capacité à filmer une anti-héroïne haute en couleur, à diriger une actrice talentueuse, et sans jamais oublier sa mise en scène. Mais chez Disney, tout ça est vite dilué dans une soupe pop sans saveur.

Il n'y a qu'à voir l'utilisation neuneu de Feeling Good par Nina Simone, quelques esbroufes de mouvements de caméra, ou encore une robe que n'aurait pas renié Katniss Everdeen pour comprendre que Cruella a été pensé comme une vitrine clinquante, avec un mouvement continuel à l'écran pour faire diversion. Le choix du Londres des années 70 comme cadre permet de masquer un peu le vide, mais l'illusion est de courte durée. Au-delà des amusantes mises en scène sur les tapis rouges, évacuées dans quelques montages banals, la direction artistique est étonnamment terne.

Probablement parce que les films avec Glenn Close avaient poussé très haut les curseurs en termes d'imaginaire (ces décors et accessoires incroyables, avec des animatroniques de Jim Henson tout de même), cette Cruella moderne redescend de plusieurs crans pour plaire à un public plus large, et tant pis si ça l'oblige à passer à la lessiveuse Disney. Et la meilleure blague du film est là : ce "A" anarchiste sur l'affiche, à deux doigts de nous faire croire que Mickey est punk avec son business de recyclage. Alors que la seule chose qui l'est, c'est le fait que les costumes de Cruella soient signés Jenny Beavan, oscarisée pour Mad Max : Fury Road.

Encore un film gentiment inutile, qui passe deux interminables heures à habiller un scénario insipide en mettant en scène un grand défilé à la gloire d'Emma Stone. Elle s'amuse (beaucoup), elle amuse (un peu), mais pas sûr que ce soit suffisant pour avaler la couleuvre Disney.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... _WysMfSgcc

Une critique plus positive (3,5 étoiles) :

"Au sein du marasme des remakes/prequels live-action de Disney, Cruella se démarque (de loin) par son énergie incongrue. La réalisation soutenue et le cabotinage en règle d'Emma Stone et Thompson épousent à merveille la vibe punk du projet, si bien qu'on en viendrait (presque) à pardonner son écriture scolaire. Dans le genre, une prouesse."
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Bande-annonce du nouveau film de Julia Ducournau :



Je ne suis pas fan :D
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Hitman & Bodyguard 2 petit leader du Box Office US

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La suite n'a pas franchement réussi un démarrage canon.

Attendu chez nous le 30 juin, Hitman & Bodyguard 2 est déjà sorti dans les salles américaines et a pris la tête du Box Office US ce week-end, avec 11,6 millions de dollars provenant de 3 331 salles (via Reuters). Le long métrage produit par Lionsgate a même glané 17 millions de dollars à ce jour, puisqu'il est arrivé dans les cinémas outre-Atlantique ce mercredi. Mais avec un coût de production évalué à 70 millions de dollars, le film pourrait avoir du mal à atteindre son niveau de rentabilité. Notons que le premier opus avait fait presque deux fois mieux, avec 21 millions de dollars de gains pour son week-end de lancement en 2017.

Seule grosse sortie du week-end aux USA, Hitman & Bodyguard 2 détrône donc sans mal Sans un Bruit 2, dans sa quatrième semaine d'exploitation, qui glisse à la deuxième place avec 9,4 millions de dollars de plus et 125 millions de dollars au total.

Sur le podium, la comédie familiale de Sony, Pierre Lapin 2, a collecté 6,1 millions de dollars, soit 20,3 millions de dollars, au total au Box Office US. Mais c'est à l'international que ça marche surtout pour la suite, qui prend dans les cinémas étrangers 70,5 millions de dollars.


https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... ecHuEeVIbs
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Des photos du tournage du film Flash où l'on peut apercevoir Michael Keaton de retour en Bruce Wayne :

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Très court teaser de Jurassic World 3 :

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ouch

Wickaël a écrit :
lun. 21 juin 2021 11:45
Merci pour vos messages.

Je passe en coup de vent avec quelques nouvelles pas vraiment des plus joyeuses. Mon fils est actuellement à Bordeaux dans le coma, en attente d'une greffe de poumon. J'ai laissé le plus jeune chez ma soeur pour être auprès de lui. Après une batteries d'examens et de tests il souffre d'une fibrose pulmonaire idiopathique, et c'est la merde. Je dors plus, j'ai rien à faire hormis attendre...
Je suis tellement désolée pour vous :( tout mon courage ❤️
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Ah merde je découvre le message. Désolé pour toi et ta famille @Wickaël
Courage, les choses vont s'arranger je croise les doigts pour qu'un greffon arrive vite. :(
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C'est terrible....bon courage...j'ai pas de mots
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weird

Pale a écrit :
lun. 21 juin 2021 18:31
Bande-annonce du nouveau film de Julia Ducournau :



Je ne suis pas fan :D
Rien que la vignette est dérangeante :sweat:
Je ne regarderai pas la bande-annonce, pour ne rien savoir du film.
Il sera présent à Cannes, non ?
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robinne a écrit :
lun. 21 juin 2021 21:10
Rien que la vignette est dérangeante :sweat:
Je ne regarderai pas la bande-annonce, pour ne rien savoir du film.
Il sera présent à Cannes, non ?
En sélection officielle oui.

Très hypé par le trailer pour ma part. :D
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weird

Next a écrit :
lun. 21 juin 2021 21:23
robinne a écrit :
lun. 21 juin 2021 21:10
Rien que la vignette est dérangeante :sweat:
Je ne regarderai pas la bande-annonce, pour ne rien savoir du film.
Il sera présent à Cannes, non ?
En sélection officielle oui.

Très hypé par le trailer pour ma part. :D
Pas besoin de la BA pour être hypé :o
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Après avoir chié sur Netflix Spielberg vient de signer avec eux pour produire plusieurs films !
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BOX OFFICE STORY a écrit :
mar. 22 juin 2021 00:04
Après avoir chié sur Netflix Spielberg vient de signer avec eux pour produire plusieurs films !
L'article sur EL :

Netflix : Steven Spielberg et Amblin signent un deal avec le géant du streaming

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Netflix est bien décidé à rester le géant du streaming et s'est donc assuré de se mettre le pape d'Hollywood dans la poche : Steven Spielberg.

Avec la multiplication des plateformes, la guerre du streaming est loin du cessez-le-feu. Arrivé en premier sur le marché, Netflix n'est toutefois pas près de céder son trône à Disney+, qui peut compter sur son monstrueux catalogue de franchises, ou Amazon Prime Video, qui a récemment mis la main sur la mythique MGM.

Ces dernières années, le géant de la SVoD s'est également rapproché des gros noms, à travers un deal sur plusieurs années avec David Fincher, mais aussi un accord de licence avec Sony. La plateforme a donc poursuivi sur sa lancée en forgeant une nouvelle alliance avec un cador d'Hollywood, Steven Spielberg, via sa société de production Amblin Partners créée en 2015 (1917, Green Book, Ready Player One, First Man).

L'annonce ne précise cependant pas si Spielberg réalisera quelques films, ni même combien seront produits chaque année (on partira donc sur un minimum de deux productions annuelles). En 2019, Steven Spielberg s'était montré assez réticent à l'émergence du streaming, craignant pour l'avenir des salles et s'indignant de l'éligibilité des films Netflix aux Oscars. Depuis, le cinéaste a mis de l'eau dans son vin et même réalisé des épisodes de la série Amazing Stories pour Apple TV+.

"Chez Amblin, la narration sera toujours au centre de tout ce que nous faisons, et dès la minute où Ted et moi avons commencé à discuter d'un partenariat, il était tout à fait clair que nous avions une opportunité incroyable de raconter de nouvelles histoires ensemble et de toucher le public de nouvelles façons", a ainsi déclaré Spielberg dans un communiqué.

De son côté, le co-directeur général de Netflix, Ted Sarandos, s'est lui aussi formellement enthousiasmé de pouvoir compter Spielberg et Amblin Parterns parmi ses orfèvres :

"Steven est un créatif visionnaire et un leader. Comme tant d'autres dans le monde, j'ai été bercé durant mon enfance par ses personnages mémorables, ses histoires, qui ont été durables et inspirantes. Nous avons hâte de travailler avec l'équipe d'Amblin et sommes honorés et ravis de faire partie de ce chapitre de l'histoire cinématographique de Steven".

Netflix et Amblin Partners n'en seront cependant pas à leur première collaboration, avec l'année dernière la sortie des Sept de Chicago, qui était initialement prévu chez Paramount avant d'être vendu à la plateforme à cause de la pandémie. Le film ayant reçu six nominations aux Oscars, dont celle du meilleur film, Netflix va donc pouvoir continuer de courir après les récompenses, probablement avec le prochain Maestro réalisé par Bradley Cooper, actuellement en pré-production. L'accord n'est cependant pas exclusif et Amblin Partners, comme Steven Spielberg, continueront de travailler avec Universal.

En attendant d'en savoir plus sur les prochaines productions, notre critique des Sept de Chicago est juste ici.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1624343445
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Marvel : Black Widow pourrait faire trembler le box-office pour son démarrage

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Marvel pourrait reprendre le trône du box-office avec la sortie de Black Widow.

Si Black Widow n'est sans doute pas appelé à être le dixième film estampillé Marvel à finir au-delà du milliard, son démarrage devrait néanmoins être assez impressionnant. En effet, aucun film n'a ouvert à plus de 50 millions de dollars sur un week-end de trois jours depuis le début de la pandémie de Covid-19 et la fermeture des salles Sans un bruit 2 a atteint 58 millions sur un week-end de 4 jours), mais la Veuve Noire pourrait renverser la tendance.

La sortie du film dans les salles est fixée au 9 juillet 2021, et selon les premières estimations, le film pourrait engranger durant son premier week-end une somme entre 65 et 90 millions de dollars et achever sa carrière au box-office américain entre 155 et 225 millions de dollars. Soit le plus gros week-end depuis un bon bout de temps. Les estimations sont même devant celles de Fast & Furious 9, dont les experts prédisent un box-office américain entre 50 et 70 millions lors de son ouverture du 25 juin 2021, pour un résultat final entre 110 et 155 millions.

Black Widow a plusieurs atouts dans sa manche pour s'assurer une confortable entrée. D'abord, le film met en scène un personnage sous-exploité du MCU, mais connu et reconnu portée par Scarlett Johansson et dont les aventures solo ont été réclamées en masse par les fans de Marvel. Au-delà, Black Widow a aussi enregistré le plus grand nombre de préventes par rapport aux blockbusters les plus récents (Godzilla vs. Kong, Sans un bruit 2). Et surtout, malgré la diffusion de Falcon et le Soldat de l'Hiver, WandaVision et Loki sur Disney+, aucun film Marvel n'est sorti au cinéma depuis près de 24 mois.

Mais justement, tous ces atouts ont aussi leur revers de la médaille. Le personnage étant (spoiler) décédé dans Avengers : Endgame, il se peut que peu de spectateurs hormis les fans hardcore se déplacent pour une aventure solo se passant juste après les événements de Captain America : Civil War. D'autant plus que le film sort en simultané sur Disney+ en Access Premium dans certains pays dont les États-Unis. Alors forcément, avec une disponibilité à la maison, possible que plusieurs spectateurs décident de se délecter de ce "James Bond" à la maison.

Le site Boxoffice.pro planche sur un premier week-end à 77 millions de dollars, et impossible de prédire l'avenir financier de Natasha Romanoff. Beaucoup d'inconnus se croisent dans les prédictions que l'on pourrait formuler : impact de la pandémie, attentes autour du film, etc. Une chose est sûre : Florence Pugh pourrait reprendre le costume de la Veuve noire dans de prochaines aventures si l'on en croit les premiers retours.

Du côté de l'hexagone, Black Widow devrait sortir le 7 juillet 2021, exclusivement dans les salles obscures. Et avant de la voir raccrocher les gants du rôle, on vous conseille d'écouter les propos de Scarlett Johansson qui revenait en partie sur l'hyper-sexualisation de Black Widow.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1624286553
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Wickaël a écrit :
ven. 18 juin 2021 22:06
Je l'avais déjà mentionné sur Discord mais je le fais ici pour tous ceux et celles avec qui j'ai un minimum d'affinités. Mon fils le plus âgé est actuellement hospitalisé pour une possible mucoviscidose qui n'avait jusqu'alors jamais été diagnostiqué. Il est actuellement sous respirateur. À cause de la crise sanitaire un seul parent doit rester avec lui, en l'occurrence sa mère. Je reste à la maison pour m'occuper du plus jeune. Je poste rarement des trucs persos mais voilà j'avais besoin de le faire. Prenez soin de vous tou(te)s.
je suis de tout cœur avec vous :(
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Ca va @Wickaël ?
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:hello:

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EL a aimé Wendy (3,5 étoiles) :

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Dix ans après Les Bêtes du sud sauvage, Benh Zeitlin retrouve les mésaventures de l'enfance, en réinventant le mythe de Peter Pan à travers les yeux de Wendy. Un sujet qui lui tendait les bras, et s'accorde idéalement de son amour pour la marge, le contre-temps, et les lumières intérieures.

UN FILM DU SUD SAUVAGE


"Il dit que le monde n’a pas de fin, qu’il va jusqu’à l’infini.” Ces quelques mots prononcés par la jeune Wendy alors qu'elle observe le petit garçon qui l'a convaincue de monter clandestinement à bord d'un train disent tout du nouveau film de Benh Zeitlin, de son éclatante ambition, comme de sa bouleversante réussite. On était sans nouvelles du metteur en scène depuis Les Bêtes du sud sauvage, présenté aux festivals de Cannes et de Sundance en 2012.

C'est avec un canevas voisin que nous le retrouvons, à la faveur d'un nouveau road trip enfantin, qu'il a cette fois co-écrit avec sa soeur Eliza Zeitlin, et mis en musique, toujours aux côtés de Dan Romer. Un attelage presque inchangé donc, qui fait joliment écho aux clans rigolards que Zeitlin filme. Et c'est ce qui touche en premier lieu. La parfaite adéquation entre son sujet, une mauvaise troupe embarquée pour un périple initiatique, et son dispositif.

Ne cherchant jamais à forcer la composition de ses plans, préférant laisser advenir ses personnages et capturer, par touches fugaces, leurs émotions comme leurs gestes impulsifs, il compose une toile impressionniste, d'une étonnante vivacité. Tout comme dans son premier long-métrage, on sent l'influence évidente du cinéma de Terrence Malick, dont l'usage des voix-off n'est peut-être que le symptôme le plus évident, mais aussi le mieux digéré. Optant pour un tournage en 16mm, on sent combien l'auteur a travaillé l'importance des couleurs, des textures, de la granulosité d'une image qu'il veut faire correspondre aux âmes lumineuses de ses héros.

Ainsi, dès l'ouverture et la quasi-fugue au ralenti d'un bambin marchant à peine, le sentiment d'être plongé dans le flux d'affects et de pensées d'une enfant est prégnant. Parce que le montage brise souvent la linéarité des séquences, mais ne cherche pas à nous perdre, il parvient à générer un flux d'images, de mouvements, à la vertu hypnotique. Éminemment sensoriel, Wendy n'a pas choisi son titre au hasard. Tout en s'inspirant du Peter Pan de J.M. Barrie, il déplace sa focale sur le personnage féminin principal, celle qui accomplit le voyage, pose un regard neuf sur l'univers qui se déploie devant elle. Un émerveillement continu qui fonde tous les principes actifs du film.

AU BOUT DU CONTE

Conscient qu'adapter un conte revient à ne pas chasser l'ombre pour la proie, Benh Zeitlin ne cherche pas tant à reproduire les grands moments du texte originel, pas plus qu'il ne maquille son épopée en adaptation fidèle. Ce qu'il traque, c'est ce sentiment aventureux, le souffle puissant de la perspective de l'ailleurs. On l'écrivait plus haut, le cinéaste travaille constamment à éclater la narration conventionnelle, mais il ne perd néanmoins jamais le fil de son dispositif.

En effet, ce qu'il sacrifie au scénario, il le retrouve dans la matière organique de son récit, l'agencement délicat de ses pièces.

Il est par exemple fréquent de sentir la mélancolie ou la joie nous envahir quand surgit une note de musique qui, en répondant parfaitement à un plan du film, le remplit soudain tout à fait. Comme si la lumière jouait ici le rôle de conteuse avertie, on suit avec fascination, d'heure bleue en aube rougeoyante, son parcours iridescent sur les carnations. C'est ce qui permet au long-métrage, plutôt que singer l'oeuvre qu'il relit, de chercher à en extraire la substantifique moelle. Chronique d'un rêve qui refuse de s'achever, le roman trouve ici une de ses plus intelligentes réinventions, qui s'efforce et parvient presque à réenchanter un monde usé.

On regrettera simplement qu'en dépit d'innombrables trouvailles et moments graciles, Wendy soit limité par sa durée, qui étouffe par endroit le sentiment d'apesanteur qui préside à l'essentiel du film. Son dispositif un peu lâche narrativement s'accommode mal des errements de son milieu, quand l'intrigue semble bégayer, et nos personnages se répéter. On espère désormais retrouver la bande à Zeitlin avant une quasi-décennie, portés par un nouveau projet capable de permettre à leur talent d'irradier de nouveau.

Un peu trop longue pour son propre bien, cette épopée ne manque ni de panache ni de solaire beauté, et permettra aux amateurs d'aventures enfantines de s'envoler durablement.


https://www.ecranlarge.com/films/critiq ... 1624439138
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Transformers 7 : le film dévoile son titre et un début de synopsis avec de nouveaux robots

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On en sait enfin plus sur le prochain film Transformers, qui a dévoilé son titre et plusieurs éléments de son histoire, notamment ses nouveaux robots.

Après la déception de Transformers 5 : The Last Knight, la saga lancée en 2007 avec Shia LaBeouf et Megan Fox a proposé un premier spin-off en 2018, Bumblebee, pour lequel Michael Bay a laissé la réalisation à Travis Knight. En dépit de son succès mitigé, le film porté par Hailee Steinfeld semble ainsi avoir débarré le reboot de la franchise, puisque le septième volet sera une suite réalisée par Steven Caple Jr. (Creed II, The Land). Jusqu'ici, on ne savait pas grand-chose, si ce n'est que Dominique Fishback (Judas and the Black Messiah, Project Power, The Deuce) apparaîtra au premier plan aux côtés de son ami Anthony Ramos (A Star is Born, Nola Darling n'en fait qu'à sa tête).

Lors d'une récente conférence de presse dédiée à l'avenir de la franchise, la Paramount s'est tout de même décidé à révéler des éléments importants, notamment le titre du film, Transformers : Rise of the Beasts, qui sera ainsi une adaptation en live-action de la série télévisée Animutants des années 90. Comme le studio a expliqué qu'il considérait le conflit entre les Autobots et les Decepticons "quelque peu épuisé", le film présentera trois nouvelles factions de robots, les Maximals, les Predacons et les Terrorcons, ces derniers prenant la place des nouveaux antagonistes. En plus des robots-véhicules, ce nouvel opus introduira ainsi sur les robots-animaux sur grand écran.

Comme Bumblebee, le film se déroulera en 1994, avant la série de films de Michael Bay et prendra place à Brooklyn. Il suivra Optimus Prime fraîchement débarqué sur Terre sous sa forme de robot G1. Le film est écrit par Darnell Metayer et Josh Peters, à partir d'un scénario écrit plus tôt par Joby Harold, et sortira en salle le 24 juin 2022 aux États-Unis. En attendant, on a fait un classement de toute la saga Transformers de ce côté.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1624433358

Le logo de ce nouveau film :

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Blanche-Neige : Disney a trouvé sa princesse pour le remake en live action

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Disney prépare un remake en live action de son premier long-métrage et classique d'animation, Blanche-Neige et les Sept Nains, qui a trouvé son interprète.

Si Disney (indépendamment de Pixar) peut aujourd'hui paraître lessivé et en manque de créativité, le studio a pourtant révolutionné le 7e art dans les années 30 avec un pari insensé pour l'époque : réaliser un long-métrage animé, sonore et en couleurs. Face à l'envergure et l'incertitude du projet, Hollywood prédisait carrément la disparition de la firme, qui pour beaucoup courait à sa perte en s'attaquant à ce défi créatif hors norme.

C'est pourquoi Blanche-Neige et les Sept Nains, au-delà d'être le premier classique et chef-d'oeuvre de la firme, a une importance historique et bénéficie d'une attention toute particulière de la part de la compagnie aux grandes oreilles.

Contrairement à un bon nombre de classiques, Blanche-Neige a évité la suite DTV au rabais dans les années 90 et 2000 (on parle de ce fléau par ici), mais aura droit à son remake en live action, comme Cendrillon, La Belle et la Bête, Mulan ou bientôt La Petite Sirène. Cette énième réadaptation du conte des frères Grimm, qui devrait malgré tout garder les éléments narratifs et visuels imposés par Disney, sera ainsi réalisée par Marc Webb (The Amazing Spider-Man, 500 jours ensemble) qu'on retrouvera sur une grosse production après la déception de The Amazing Spider-Man : Le Destin d'un héros en 2014 et les plus discrets Mary et Liaisons à New York en 2017.

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Le film sera également porté par une jeune actrice de 20 ans prometteuse, dont les débuts sur grands écrans devraient être suivis à la loupe. Deadline a ainsi annoncé que Rachel Zegler enfilera la robe de Blanche-Neige après avoir décroché un autre rôle principal dans la très attendue comédie musicale réalisée par Steven Spielberg, West Side Story (en salles le 8 décembre prochain). Le réalisateur Marc Webb a déclaré au sujet de l'actrice :

"Les extraordinaires capacités vocales de Rachel ne sont que le début de son talent. Sa force, son intelligence et son optimisme feront partie intégrante de la redécouverte et de la joie de ce conte de fées classique de Disney."

Elle s'éloignera ensuite des productions musicales en rejoignant le casting de Shazam ! Fury of the Gods réalisé par David F. Sandberg, dans lequel elle devrait jouer la plus jeune fille d'Atlas aux côtés de Lucy Liu, Helen Mirren et Zachary Levi.

D'après Deadline, la production du remake de Blanche-Neige doit débuter en 2022. En attendant, notre critique de Cruella, qui sort ce 23 juin, est de ce côté. On revient également sur Les 101 Dalmatiens de 1996, le premier vrai remake en live action de Disney.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1624429718
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Walter Hill, le producteur d'Alien, va refaire un western avec un gros casting

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Le producteur d'Alien, Walter Hill, va revenir à la réalisation dans un genre qu'il affectionne : le western. Et le film a déjà ses têtes d'affiche.

Reconnu principalement pour son travail de producteur sur la saga Alien, Walter Hill s’est pourtant illustré sur le terrain de la réalisation. Par exemple, son interprétation des guerres de gang à New-York : Les Guerriers de la nuit, a reçu avec le temps le statut de film culte. Néanmoins, Hollywood a surtout retenu ses escapades dans le western, notamment Le Gang des frères James, Extrême Préjudice ou encore Géronimo.

En effet, selon Deadline, Walter Hill va être chargé de la réalisation de Dead for a Dollar. Un western comme on aime avec un casting déjà très alléchant pour incarner les principaux rôles. Le premier est un habitué de la gâchette et des phrases qui tuent, tout en le faisant avec une classe et un accent allemand. Eh oui, il s’agit de Christoph Waltz qui, après son rôle mythique du docteur Schultz dans le western tarantinesque Django Unchained, va renfiler le costume de chasseur de primes.

Dans le cas de Dead for a Dollar, Christoph Waltz incarnera Max Borlund, un célèbre chasseur de primes engagé pour retrouver et ramener Rachel Price, l’épouse d’un homme d’affaires de Santa Fe. Sauf que cette dernière a été kidnappée et est détenue au Mexique contre rançon par Elijah Jones. Max fera alors face à un dilemme puisqu’en réalité Rachel Price a fui son mari violent et forme avec Elijah Jones, un couple.

Ces nombreux rebondissements forment déjà une intrigue assez dense, qui nous permettra d’explorer le Nouveau-Mexique de 1897. Néanmoins, Max Borlund croisera sur son chemin, un hors-la-loi qu’il a mis en prison par le passé : Joe Cribbens. Et pour cela, la production a choisi un acteur parfait dans ce genre de registre en la personne de Willem Dafoe. Le bouffon vert du premier Spider-Man de Sam Raimi semble être le choix idéal pour incarner l’ennemi juré de ce western et le duo d’acteur qu’il va nouer avec Christoph Waltz promet des ravages.

En tout cas, ce beau projet a de quoi exciter tous les amoureux des chapeaux et des chevaux du grand Ouest, d’autant plus que ce trio de talent devrait sans aucun doute former une belle alchimie. Même si les dernières expériences de Walter Hill à la réalisation n’ont pas été de franc succès (Du plomb dans la tête, Revenger), les deux acteurs principaux sont au top de leur forme.

L’acteur allemand fera son retour dans le prochain James Bond : Mourir peut attendre, mais également à Cannes dans The French Dispatch de Wes Anderson. Même chose pour l’acteur américain, qui fait partie du même voyage pour le sud de la France. Pour l’instant, aucune date de sortie n’a encore été annoncée pour Dead for a Dollar et le reste du casting non plus. En attendant d'en savoir plus, vous pouvez retrouver notre article sur les derniers concept-arts partagés du Alien 5 avorté de Neill Blomkamp.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1624374920
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Tournage terminé pour Borderlands de Eli Roth :

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popcorns

Harrison Ford s'est blessé à l'épaule lors de la répétition d'une scène de combat sur le tournage de Indiana Jones 5 en Angleterre.

Disney a indiqué dans un communiqué que la production se poursuivra pendant le convalescence de l'acteur et que le calendrier de tournage sera reconfiguré au besoin dans les semaines à venir.

Indiana Jones 5 sortira au cinéma le 27 juillet 2022.
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popcorns

OFFICIEL : Scarlett Johansson produira et incarnera l'héroïne d'un film inspiré de Tower of Terror, la célèbre attraction de Disney ⚡️

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Suddenly : Jake Gyllenhaal et Vanessa Kirby perdus sur une île pour le scénariste d'Un prophète

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Jake Gyllenhaal et Vanessa Kirby échouent dans l'atlantique dans Suddenly, le nouveau film de Thomas Bidegain, scénariste de Jacques Audiard.

Thomas Bidegain fait partie des individus qui suscitent la phrase : "Le cinéma français c'est quelque chose quand même" (positivement). Lauréat de deux César pour les scénarios d'Un prophète et De rouille et d'os, il a également rédigé les derniers scripts de Jacques Audiard, cinéaste clivant, mais dont on ne peut nier les ambitions bienvenues dans le paysage hexagonal. Un véritable conteur moderne qui ne se repose pas sur ses lauriers puisqu'il a co-écrit le futur Stillwater avec Matt Damon jouant les Charles Bronson à Marseille et a également buché sur Notre-Dame brûle, le prochain Jean-Jacques Annaud.

Quand il n'est pas occupé à écrire des blockbusters d'auteur, Thomas Bidegain est aussi réalisateur à ses heures perdues. En 2015, il avait réalisé Les Cowboys, mélange de drame intimiste et de thriller géopolitique qui abordait intelligemment la question de la radicalisation. Et alors que le marché virtuel de Cannes bat son plein, il vient d'être annoncé que Jake Gyllenhaal et Vanessa Kirby allaient jouer un couple échoué sur une île déserte devant la caméra de Bidegain.

Basé sur le roman d'Isabelle Autissier, romancière et première navigatrice à avoir fait le tour du monde, Suddenly devrait mettre en scène un couple échoué sur une île déserte de l'atlantique sud, qui fait tout pour que leur séjour de rêve ne se transforme pas en cauchemar. La dynamique de leur relation devrait opérer comme un miroir de notre société actuelle. Selon Deadline, Thomas Bidegain aurait ainsi expliqué :

"Avec Suddenly, je veux explorer les dynamiques profondes d'une relation dépouillée de tous les artifices du monde moderne dans un endroit merveilleux, mais hostile. Jake et Vanessa sont la combinaison idéale pour élever le film à une tout autre échelle, et un duo de rêve pour faire ce film, au même titre que nos partenaires de Studio Canal."

Un discours qui ne dit donc pas grand-chose si ce n'est l'enthousiasme de Bidegain. Néanmoins, on ne peut être que curieux face à un tel casting. Jake Gyllenhaal est un acteur-caméléon qui a prouvé son aisance dans des registres très différents et Vanessa Kirby ne cesse d'élargir sa palette de jeu déjà riche à chaque film. Les voir s'entrechoquer dans une métaphore de notre monde moderne, croquée par un scénariste aguerri, ne peut que mettre l'eau à la bouche.

Le film n'a pas encore de date de tournage ni de date de sortie. Et si vous voulez voir comment Vanessa Kirby peut accoucher de performances impressionnantes, on vous conseille le bouleversant Pieces of a Woman qui nous avait tout retourné, disponible sur Netflix.


https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... 1624457075
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The North Water : le thriller maritime avec Colin Farrell dévoile des images et une date

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Colin Farrell est de retour sur le petit écran pour The North Water qui a dévoilé de nouvelles images glacées et une date de sortie.

L’acteur irlandais Colin Farrell s'était déjà essayé au petit écran, mais il n’avait pas fait d'étincelles lors de son premier essai avec la deuxième saison très critiquée de True Detective, piètre relève après une saison 1 de haut vol (enfin, pas pour toute la rédaction). Depuis, Farrell était plutôt retourné du côté du grand écran notamment pour Yorgos Lanthimos avec The Lobster et Mise à mort du cerf sacré ou pour l’univers d’Harry Potter avec Les Animaux Fantastiques.

Mais l’acteur revient à la télévision pour une mini-série en développement depuis déjà plusieurs années : The North Water. Et cette fois c’est la bonne et la série d’Andrew Haigh s’est dévoilée au travers de nouvelles photos et avec une date de diffusion en prime.

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On vous en parlait déjà fin 2020, la série The North Water créée par Andrew Haigh (The OA, 45 ans) est l’adaptation du livre éponyme d’Ian McGuire qui relate une expédition de chasse à la baleine dans les eaux de l’Arctique au XIXe siècle. Dans cet univers glacé, Colin Farrell campera le rôle de Henry Drax, un baleinier extrêmement violent. À ses côtés, on retrouvera Jack O'Connell (Skins, Invincible) qui prêtera ses traits à Patrick Sumner, un ancien chirurgien militaire déshonoré.

La mini-série produite par la BBC sera composée de cinq épisodes tous tournés dans les eaux du nord de la Norvège. The North Water est une des rares productions à être allé aussi haut sur le globe pour ses prises de vues. Un souci du détail qui se ressent au travers des images glaçantes. Icebergs et étendues de glace sont à attendre et on risque d’en prendre plein les mirettes.

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Les images exposent également un univers rude avec des marins barbus qui ont l’air de vieux loups de mer pas très affables. Un environnement hostile qui risque de faire bouillonner la violence sous la glace, et avec le tout coincé sur un bateau perdu au bout du monde, ça risque d'exploser. Le reste du casting est composé de Stephen Graham (This Is England, HHhH), Tom Courtenay (45 ans, Le Docteur Jivago), Peter Mullan (Westworld, Cheval de guerre), Sam Spruell (Démineurs, The Voices) et Roland Møller (Atomic Blonde, Skyscraper).

The North Water devrait débarquer aux États-Unis le 15 juillet sur AMC+, mais pour le moment, aucun diffuseur français n’a été annoncé. En attendant d’en savoir plus, vous pouvez toujours découvrir le prochain projet de Colin Farrell, Love Child.


https://www.ecranlarge.com/series/news/ ... 1624463527
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Pale a écrit :
mer. 23 juin 2021 22:01
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Elle fait très Mirror Edge style cette affiche :saint:

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Ah ça y’est, j’viens de comprendre à quoi ça sert la canne. En fait ça sert à rien… Du coup ça nous renvoie à notre propre utilité : l’Homme face à l’Absurde ! (Perceval)
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Box-office France : Conjuring 3 plus fort que Sans un bruit 2 avant l'arrivée de Cruella

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Conjuring 3 conserve encore la première place du box-office français et a même dépassé le million d'entrées, et ce malgré de nombreux challengers.

Après une réouverture tonitruante des cinémas où les spectateurs se sont véritablement rués dans les salles obscures, les semaines suivantes ont été plus difficiles et ont entraîné des baisses significatives. Si on enlève la très bonne météo, il semble probable que ces baisses de fréquentations étaient principalement dues aux règles sanitaires exigées par le gouvernement concernant les jauges et les horaires de couvre-feu. Maintenant que la barrière du couvre-feu est terminée (et on en est content), les cinémas ont pu réintroduire progressivement la séance de 22h qui intéresse grandement une partie des spectateurs les plus assidus.

Et ces nouvelles modalités ont entraîné une augmentation de tickets vendus pour cette semaine du box-office du 16 au 22 juin qui a pu glaner 300 000 entrées supplémentaires. Ce qui fait un total de 1,9 million de tickets vendus, une belle progression qui reste pourtant frustrante à cause de la jauge des cinémas à 65% empêchant le plein épanouissement des nombreux longs-métrages à l'affiche. Surtout quand vous avez un modèle du blockbuster du cinéma d’horreur qui attire les foules.

La semaine dernière, Conjuring : Sous l'emprise du Diable (notre critique) a coupé la tête du roi du box-office : Adieu les cons (notre critique). Une véritable percée que le film d’horreur américain semble plus que jamais prêt à maintenir. En effet, cette nouvelle semaine du box-office a confirmé la domination du couple Warren. Premier de notre top 5 de la semaine, le troisième opus de la franchise créée par James Wan se trouve être à présent le second film depuis la réouverture à avoir dépassé le million d’entrées (après Adieu les cons), grâce à un total d’entrées pour cette semaine évalué à 409 283 pour une distribution à 441 copies.

Le succès du film distribué par Warner Bros. n’est pas à prendre à la légère, puisque l’ensemble des majors américaines commencent à balancer leurs poids lourds du box-office. Et Conjuring 3 a eu des adversaires de taille, mais l’alchimie entre Patrick Wilson (Ed Warren) et Vera Farmiga (Lorraine Warren) a su prendre la main face à deux nouveaux adversaires les plus féroces.

En effet, à la deuxième place de notre classement se trouve être le principal adversaire de Conjuring 3, bien silencieux, mais tout aussi menaçant : Sans un bruit 2 (notre critique). La nouvelle réalisation de John Krasinski, avec en tête d’affiche sa compagne Emily Blunt et Cillian Murphy, signe une première semaine d’exploitation plus que réussie, avec un nombre d’entrées à 228 844 pour une distribution à 583 copies.

Un score quasi équivalent au démarrage du premier Sans un bruit qui avait comptabilisé 232 862 entrées. En attendant la fin de son exploitation américaine pour se retrouver dans le catalogue de la plateforme Paramount+ (45 jours après sa sortie), il est à noter les très bons scores cumulés depuis la sortie internationale du long-métrage sonore avec à peu près 224 millions de dollars récoltés dans le monde jusqu'à présent.

Autre ambiance, autre studio, la nouvelle production armée de Guy Ritchie (Snatch, The Gentlemen) en compagnie de la MGM, Un homme en colère (notre critique), complète le trio de tête. Le retour au premier plan de Jason Statham en héros besogneux prêt à tirer sur tout ce qui bouge un peu trop pour lui est parvenu à se sortir du terrain miné du box-office en français et a obtenu 149 025 entrées pour une distribution à 395 copies. Une belle preuve que la formule Statham fonctionne encore chez les amateurs de crâne bien lisse et de clé de bras en tout genre.

Étonnamment, nous n’avons pas beaucoup mentionné les films français et c’est normal, puisque (malheureusement) la semaine a été difficile pour le cinéma hexagonal. Au pied du podium, on retrouve une énième comédie française. Tout comme Chacun chez soi réalisé Michèle Laroque, Un tour chez ma fille effectue un démarrage décevant pour une comédie française taillée pour réunir tout le monde dans les salles de cinéma.

Le débarquement de la mère Jacqueline (Josiane Balasko) chez sa fille Carole (Mathilde Seigner) et son gendre (Jérôme Commandeur) en pleine thérapie de couple a attiré 146 389 spectateurs pour 632 copies. Une opération manquée qui pointe peut-être la lassitude des spectateurs pour les comédies françaises de mauvaise qualité.

Enfin, à la cinquième place, une autre comédie bien de chez nous, mais cette fois réalisée par Bruno Podalydès, Les 2 Alfred, a tout de même réussi à engranger 118 883 entrées pour 360 copies et a surtout devancé de beaux challengers comme 5ème Set de Quentin Reynaud avec un Alex Lutz en joueur de tennis déterminé, mais aussi Médecin de nuit réalisé par Elie Wajeman.

Malgré des chiffres plutôt positifs, le numéro 2 de la semaine passée, Nomadland (notre critique), se retrouve aux portes du top 5. Les beaux décors captés par Chloé Zhao ont néanmoins réussi à attirer 104 442 spectateurs supplémentaires dans les cinémas et atteint donc en seulement deux semaines d’exploitation 229 463 entrées avec moins de 300 copies.

Même sort pour l'ancien troisième : Le Discours. La comédie de Laurent Tirard a réalisé une légère baisse ce qui n’arrange pas le beau casting du long-métrage composé notamment de Benjamin Lavernhe de la Comédie-Française et de Kyan Khojandi. Avec 94 587 tickets vendus cette semaine, l’adaptation du roman de Fabrice Caro totalise désormais 216 349 entrées.

En fin de compte, l’hégémonie du cinéma populaire américain est revenue et traduit certainement le désir des spectateurs de retrouver les sensations de la salle pré-Covid, que ce soit la peur ou l’adrénaline des séquences d’action typiques des blockbusters d'outre-Atlantique. Et si Conjuring 3 est partie pour être la principale tête d’affiche pour les semaines à venir, il va falloir composer avec la sortie de Cruella (notre critique).

La production made in Disney va-t-elle évacuer les chasseurs de fantômes de la première place de notre classement hebdomadaire ? Réponse la semaine prochaine.


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https://www.ecranlarge.com/films/box-of ... 1624538863
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Fast & Furious 9 : le retour au vrai blockbuster qui roule sur le box-office ?

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Alors que la sortie américaine est imminente, Fast & Furious 9 pourrait bien signer le retour du bon gros blockbuster qui affole les compteurs.

Le neuvième volet de Fast & Furious est très attendu par les fans de la franchise. Alors qu’il devait débarquer sur les écrans l’année passée, Fast & Furious 9 s’est fait désirer jusqu’à l’été 2021 et s’apprête enfin à débouler à tout berzingue en salles aux États-Unis, mais aussi dans l’Hexagone. Alors que les cinémas tournent encore au ralenti au travers du globe, Fast & Furious 9 s’annonce malgré tout comme un énorme raz-de-marée.

Le film de Justin Lin pourrait atomiser le box-office et rappeler au monde entier ce que c’est qu'un vrai blockbuster. Alors que Vin Diesel et sa troupe s’apprêtent à rouler des mécaniques chez l’Oncle Sam, on revient sur l’alignement des astres qui pourrait bien faire de Fast & Furious 9 un rouleau compresseur.

Après une année énorme de marketing et de promos avec concert, publicités au SuperBowl et tout le toutim, voilà Fast & Furious 9 qui pointe enfin le bout de son parechoc. Et les cinémas nord-américains sont prêts à recevoir le clan Toretto avec pas moins de 4000 écrans à disposition. Cela sans compter que désormais, les deux grosses villes qui font le box-office outre-Atlantique : New York City et Los Angeles, accueillent les spectateurs en salles à 100% de leur capacité.

Si les critiques ne sont pas particulièrement enthousiastes, ce n’est pas ce qui risque d’effrayer les fans de la franchise, les spectateurs ayant faim de gros blockbusters après une année bien maigre. Sachant que les spectateurs américains commencent à retourner en salles, comme l’a indiqué l’ouverture exceptionnelle de Sans un bruit 2 (57 millions de dollars le premier week-end), l’objectif d’un minimum de 50 millions de dollars à l’ouverture pour Fast & Furious 9 ne semble pas surréaliste.

En effet, si la sortie américaine de Fast & Furious 9 se fera entièrement en salles dans un Nouveau Monde friand de sorties simultanées en streaming, l’accord passé entre Universal et les diffuseurs est à double tranchant. Si le film dépasse les 50 millions de dollars à son ouverture, les cinémas auront l’exclusivité pendant 31 jours. Cependant, si le palier n’est pas atteint, l’exclusivité passera à 17 jours, ce qui serait un sacré manque à gagner en ticket de cinéma.

Mais la sortie en salles réduite n’est pas forcément une totale perte. Il suffit d'observer (encore) Sans un bruit 2 qui cumule plus de 200 millions de dollars au box-office. Et qu’on le veuille ou non, les deux films ne boxent pas dans la même catégorie. Surtout si on se fie aux préventes de Fast & Furious 9 qui ont explosé les scores, avec quatre fois plus de tickets vendus que pour le volet précédent, Fast & Furious : Hobbs & Shaw (et ses 800 millions de dollars récoltés). Si nos maths sont correctes, Fast & Furious 9 devrait donc éclater le box-office comme il se doit.

Et ceci sans compter l’indication non négligeable du score en Asie. Déjà sorti de l’autre côté du globe, Fast & Furious 9 cumule presque 300 millions de dollars, dont 200 millions rien qu’en Chine. Des chiffres qui font de Fast & Furious 9 le plus gros carton du cinéma américain en Asie en 2021, devant Godzilla vs. Kong.

Il va falloir attendre la sortie aux États-Unis, prévue pour le 25 juin, pour en avoir le cœur net sur le succès du film. En France, le retour des grosses voitures est prévu pour le 14 juillet. Pour patienter, vous pouvez toujours découvrir pourquoi il est possible que Vin Diesel débarque dans l'univers d'Avatar.


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Pale
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EL a modérément apprécié Freaky (3 étoiles) :

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Après deux sorties successivement annulées en 2020, la troisième aura été la bonne pour Freaky, mais en 2021. La dernière production du studio Blumhouse par le réalisateur de Happy Birthdead va encore une fois braconner sur les terres du teenage movie mâtiné de film d'horreur. Cette fois pour un hybride entre Freaky Friday - Dans la peau de ma mère et un slasher saupoudré de commentaires sociaux (mais pas trop) et de mises à mort rigolotes. Sortez le pop-corn et les tronçonneuses.

High Blood Musical


La première grande qualité de Freaky, c'est le respect teinté d'un ton moqueur gentillet avec lequel il aborde le genre du cinéma d'horreur, et plus particulièrement le slasher. Pour faire simple, le slasher met souvent en scène un groupe de personnes aux prises avec un tueur retors quasi invincible, silhouette massive et terrifiante jamais humanisée. Si possible, faites que le groupe soit composé exclusivement d'adolescents qui se battent autant contre le tueur que contre leurs propres hormones. Entre Les Griffes de la nuit, Halloween, la nuit des masques, Vendredi 13, Scream... les exemples sont légion.

De la première image où apparaît "Wednesday the 11th" avec la même tagline que Friday the 13th, aux quelques répliques bien senties ("Tu es noire, je suis gay, on va tellement mourir"), le film joue avec appétit sur les clichés d'un genre familier. Mais le scénario évite l'écueil de l'humour au 36e degré à la Deadpool qui fait semblant de dynamiter tous les clichés pour finalement mieux s'y empêtrer. Le ton du film reste très premier degré sans jamais s'empêcher de digressions tendrement moqueuses ou de saillies comiques. Surtout que sous son vernis de teenage film d'horreur, Freaky se permet d'aborder des thématiques sociétales bienvenues.

Évidemment, ne cherchez pas là un pamphlet ultra-féministe faisant sauter la domination patriarcale à coup de scie sauteuse dans les guiboles. Néanmoins, Freaky se permet de distiller un discours en phase avec son époque à travers ses personnages, ses péripéties et même ses mises à mort. La plupart des personnages masculins sont des crétins finis (les footballeurs américains autant que le prof de menuiserie) ; la principale figure d'autorité policière est incarnée par la soeur de Millie, le personnage principal ; l'un des deux meilleurs amis de Millie est un personnage gay qui échappe au cliché façon La Cage aux folles (pour mieux retomber dans d'autres certes, mais c'est un début)...

Alors oui, ce discours n'est pas le coeur de Freaky et ce dernier ne prétend absolument pas à faire rencontrer Virginie Despentes et Michael Myers. D'ailleurs, si le film détourne ou se moque de certains clichés, c'est pour mieux retomber dans d'autres. Mais ces différentes touches contribuent à l'ambiance du long-métrage, qui se pare d'une aura de petit malin qui lui sied très bien. D'autant plus qu'il joue très bien de son concept, notamment grâce à un casting en pleine récréation.

(S)he's a super freak

Les films d'échange de corps sont presque devenus un genre à part entière, ouvrant la porte à beaucoup de curiosités comme de comédies oubliables. On pourrait sans doute composer un bingo avec toutes les phases obligatoires dont la morale du "Ce changement de point de vue m'a fait prendre conscience des vraies choses" est la plus empoisonnée. Freaky y préfère la métaphore de la prise de confiance en soi d'une jeune fille, tout aussi classique, mais moins insupportable.

Ainsi, en se retrouvant dans le corps de colosse, Millie va enfin prendre de l'assurance et s'extirper de sa posture d'adolescente mal dans sa peau, en lâchant au passage, quelques blagues sur le fait de posséder un pénis. Le film coche les différentes cases sans s'y attarder et ce postulat ne prend pas une place démesurée, grâce à son scénario concis et ramassé sur 3 jours, mais surtout grâce à des interprètes qui s'en donnent à coeur joie.

Kathryn Newton, comédienne de 24 ans et tête d'affiche des séries Big Little Lies et feu The Society, s'en sort parfaitement dans les deux registres. De la jeune fille ultra-renfermée et introvertie, elle passe à la jeune femme ultra-sexuée sure de sa féminité avec une belle aisance de jeu. Mention spéciale à son regard de reptile lézardant sur la peau de ses futures victimes, semblant toujours chercher le point d'attaque idéal. Les seconds rôles ne sont pas en reste : Katie Finneran parfaite en mère un peu perdue après un deuil, Alan Ruck génialement détestable en prof de menuiserie méprisant, le duo Celeste O'Connor-Misha Ocherovitch en parfait tandem de coéquipiers...

Mais c'est surtout Vince Vaughn la vraie attraction du film. Si l'acteur semblait désormais privilégier des rôles plus sombres, notamment du côté de S. Craig Zahler (Section 99 - Quartier de haute sécurité, Traîné sur le bitume), il fait un retour en fanfare pour notre plaisir le plus délectable. On n’avait pas vu le comédien s'amuser autant depuis pas mal de temps, et juste de le voir courir comme une "jeune fille blonde menue de 1m60" suffit à faire fortement souffler du nez. Un abattage qui permet notamment de dissimuler les défauts du long-métrage.

Paranormal rentability

Blumhouse, la maison de production derrière Freaky, a fait des budgets low-cost sa marque de fabrique. En échange, les réalisateurs bénéficient d'une liberté totale de création (c'est comme avoir le droit d'aller où on veut, mais à cloche-pied). Une formule qui s'avère payante lorsque les cinéastes parviennent à transcender leur dispositif, comme Get Out ,Upgrade ou Invisible Man. Mais qui peut aussi donner un aspect très cheap au long-métrage.

Christopher Landon n'est pas un grand réalisateur et chaque plan le fait sentir plus douloureusement. Les décors plus banals les uns que les autres (le lycée, le train fantôme, le commissariat, le moulin...) se succèdent dans des plans peu inspirés, sauvés par une lumière qui camoufle un peu le manque de moyens du film. Avec un budget à 5 millions de dollars, soit le quart de ce que Vince Vaughn pouvait toucher pour un film à une autre époque, difficile de faire autrement

On évoquait plus haut les clichés que le film évitait pour mieux se vautrer dans d'autres. Le film n'évite pas certains passages obligés du "film d'ado" avec sa faune de personnages lycéens clichés : la peste, les footballeurs sans cervelle, la brute, mais aussi le beau gosse footballeur différent de ses comparses qui voit la vraie personne qu'est Millie au-delà des apparences. Même constat pour le personnage de Millie, dont le film veut faire comprendre qu'elle est une marginale rejetée dès ses premières minutes dans le lycée, enchaînant les signaux classiques avec une sensation de best-of sans saveur (ongles rongés, passage des pestes, etc.)

C'est peut-être le plus gros reproche qu'on peut faire au film. Alors qu'on espérait définitivement un film de sale gosse ultra-sanguinolent qui piétine chaque convention avec allégresse, on se retrouve avec un patchwork horrifico-adolescent et quelques saillies sanglantes (les mises à mort sont quand même droles), mais placé sur des rails familiers. La dernière scène offre tout de même une belle conclusion, et laisse entrevoir le film plus punk et plus méchant qu'il aurait pu être.

Un peu trop sage et trop classique, Freaky souffre d'un manque de moyens et de son ciblage marketing sur les adolescents, tout en proposant un petit ride sanglant et volontiers drôle, notamment grâce à un discours malin et un casting qui prend son pied. Fin le pied de l'autre. Bref qui s'amuse.


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The Killer : David Fincher filmera Michael Fassbender à Paris en novembre

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Ce thriller sera ensuite diffusé sur Netflix, courant 2022.

Au moment de la sortie de Mank, son dernier film en tant que réalisateur, David Fincher révélait avoir passé un deal de quatre ans avec Netflix pour produire divers contenus. Lui qui est déjà derrière les série Mindhunter et Love, Death and Robots pour la plateforme mettra en scène son prochain film, The Killer, dans le cadre de ce contrat.

Tiré d'une série de bandes dessinées française de Matz (Alexis Nolent) et Luc Jacamon, publiées entre 1998 et 2004 chez Casterman, The Killer suivra un tueur en séries, joué par Michael Fassbender, qui commence à avoir des remords suite à ses crimes et craque émotionnellement au fil de sa prise de conscience. Et c'est un scénariste que Fincher connaît bien, Andrew Kevin Walker, (Seven, Fight Club et The Game), qui est chargé d'écrire le film. Le réalisateur retrouvera également pour l'occasion son chef-opérateur Erik Messerschmidt, qui a gagné récemment l'Oscar pour Mank, et c'est ce dernier qui vient de révéler à El Diario Vasco (via The Fincher Analyst) que le tournage aurait lieu en novembre à Paris, puis que le film devrait être mis en ligne sur Netflix fin 2022. Ce choix de lieu de tournage explique peut-être cette photo, prise en mai dernier dans la capitale française, en marge du tournage de la nouvelle saison d'Emily in Paris, une série à succès de Netflix portée par Lily Collins, où le réalisateur a été aperçu en train de discuter avec la comédienne de Mank ?


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https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cin ... WT7CvBn-Ws
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J'aime bien comme ils essaient de vendre le film :D
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robinne
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weird

Pale a écrit :
mer. 23 juin 2021 16:01
Walter Hill, le producteur d'Alien, va refaire un western avec un gros casting

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Cool ! :bounce:
Pale a écrit :
mer. 23 juin 2021 21:46
Suddenly : Jake Gyllenhaal et Vanessa Kirby perdus sur une île pour le scénariste d'Un prophète

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Cool ! :bounce: bis
Pale a écrit :
mer. 23 juin 2021 21:50
The North Water : le thriller maritime avec Colin Farrell dévoile des images et une date

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Cool ! :bounce: ter
Pale a écrit :
jeu. 24 juin 2021 15:59
The Killer : David Fincher filmera Michael Fassbender à Paris en novembre

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Cool ! :bounce: quater
Ce thriller sera ensuite diffusé sur Netflix, courant 2022.
Mince :(
Pale a écrit :
jeu. 24 juin 2021 16:07
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J'aime bien comme ils essaient de vendre le film :D
Et Bruce Willis ne doit apparaître que 5 minutes dans le film :lol:
Modifié en dernier par robinne le jeu. 24 juin 2021 17:42, modifié 1 fois.
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robinne a écrit :
jeu. 24 juin 2021 17:34
Ce thriller sera ensuite diffusé sur Netflix, courant 2022.
Mince :(

Est-ce que tu es abonné ou pas à Netflix ?
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weird

Pale a écrit :
jeu. 24 juin 2021 17:39
robinne a écrit :
jeu. 24 juin 2021 17:34
Ce thriller sera ensuite diffusé sur Netflix, courant 2022.
Mince :(
Est-ce que tu es abonné ou pas à Netflix ?
Non.
Et même si je l'étais, je trouverais dommage de ne pas pouvoir voir un film de Fincher dans une salle de cinéma :o
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