Le Centre de Visionnage : Films et débats
Posté : mar. 7 déc. 2021 11:38
Le film pour moi ne va pas tout à fait au bout de ce qu'il enclenche, c'est tout
Les Forum de discussion Allociné ne répondent plus ? Pas grave, Allo-Le-G est là pour vous !
https://www.allo-le-g.fr/
J’ai hâte de voir le dernier Bartas car c’est un film lituanien ouvertement politique (au moins, le contexte est très politisé) et je rêve de voir comment Bartas s’en sort.
asketoner a écrit : ↑lun. 13 déc. 2021 08:42
Film parfait, plus cueilleur que chasseur dans son récit (comme dirait Ursula Le Guin), antiviriliste, moral, critiquant le libéralisme - tout est là (et je le dis sans ironie). Mais ça manque tout de même un peu de vigueur, de flamme, de fièvre. La faute peut-être à cette esthétique instagrammable très convenue, qui serait du meilleur effet encadrée sur les murs bruts d'une boulangerie hors de prix à Portland.
horrible oui, mais surtout tellement impensable !
pas du tout
ok c'est pour ça.
Bien, maintenant je comprends !groil_groil a écrit : ↑mar. 14 déc. 2021 15:06ok c'est pour ça.
C'est un site où les gens ouvrent des comptes pour poster des photos, et elles sont toutes un peu formatées, carrées, et ont une esthétique très marquée, proche de celle du film, avec des filtres et des couleurs descendues en tonalité. Tu as déjà du entendre l'expression "cinéma instagram ou instagrammable" pour qualifier des films récents qui optaient gratuitement pour le format 4/3 avec une photo qui suit ce courant de mode.
groil_groil a écrit : ↑mar. 14 déc. 2021 13:59
C'est assez grisant de découvrir le nouveau Almodovar alors que, vous le savez, je suis en pleine rétrospective intégrale. Almodovar qui, après avoir touché le fond, remontait la pente depuis deux films. Un mot d'abord sur les circonstances de visionnage. On dit que les gens ne vont plus en salle, mais on arrive et on nous dit : Complet ! Par chance un autre ciné le joue de l'autre côté de la rue 10mn plus tard, on achète nos places et on rentre dans la grande salle pour se rendre compte que la séance est aussi complète et qu'il ne reste que quelques fauteuils de libre. On parvient à en trouver deux côte à côte au premier rang, et très vite derrière nous des quolibets et des pugilats éclatent à cause de spectateurs qui ont mis des manteaux à leur gauche et droite pour créer une jauge alors qu'il n'y en a pas, face à des gens ayant payé leur place et ne pouvant pas s'asseoir. ça a vraiment failli se battre, ça hurlait dans tous les sens, le personnel du ciné est intervenu, perso j'applaudissais le spectacle, bref, c'était chaude ambiance... Bref, le film ! Almodovar est clairement dans une nouvelle phase ascendante et ce film, bien que fait à l'ancienne, est vraiment réussi, émouvant, digne, grave, superbement interprété par une Cruz qui trouve sans doute son meilleur rôle... Mais, il y a un grave problème de crédibilité scénaristique dans le film, un truc qui fout tout en l'air, et qui m'empêche d'y croire une fois qu'il est arrivé. Attention, je vais SPOILER, mais vraiment SPOILER grave, donc ne lisez pas si vous voulez voir le film : Cruz nous fait donc la famille Groseille, son fils n'est pas le sien, y a eu mélange etc., elle retrouve l'autre mère, celle qui élève son gosse donc, et qui lui apprend qu'il est mort. OK. Sauf que, Cruz, dans un élan de bonté totalement impensable accepte de rendre l'autre enfant à sa génitrice, presque contente de faire un bon geste. Oh wait ! Ce gosse, même si tout ça, ça reste son gosse putain ! Vous vous voyez deux secondes apprendre que votre rejeton n'est pas le vôtre et accepter de le rendre sans la moindre difficulté, avec une simple petite larme ? Déjà parce que juridiquement ça reste ton enfant, et ensuite ce qui compte, ce n'est pas tant le sang que l'éducation, et que ce gamin c'est le gamin de Cruz ! Pire encore, Almodovar semble dire qu'il suffit d'en faire un autre derrière pour effacer ce chagrin. Mon dieu, quelle méconnaissance de ce que peut être la maternité / paternité. Pour moi, après cette scène, impossible de croire à tout ce qui arrive ensuite. Personne, absolument personne ne rendrait ainsi son enfant, c'est une aberration totale. Quand j'ai vu le truc arriver, car on le devine en avance, dès que Penelope vient se mettre au lit à côté de la jeune femme pour veiller son gosse, j'ai imaginer une suite de l'histoire qui aurait pu être si belle : Penélope comprend que c'est le gosse de l'autre, il se trouve qu'elles tombent amoureuses l'une de l'autre, elles finissent par se marier, et Cruz fait tout pour que son épouse puisse adopter son enfant, redevenant alors la mère de son propre enfant. Cruz ne lui disait rien, vivant avec ce secret. ça aurait été beau comme du Sirk. Mais non, il a préféré cette absurdité qui m'empêche d'aimer le film comme il se doit, car c'est un vrai beau film sinon, extrêmement sombre par ailleurs, et dont la partie sur la fosse commune et la guerre d'Espagne est parmi ce qu'Almodovar a filmé de plus grave dans toute son oeuvre, et il le fait remarquablement bien (la dernière séquence est sublime).
il faut que tu mette la suite vraiment en SPOILER, c'est à dire . C'est beaucoup mieuxgroil_groil a écrit : ↑mar. 14 déc. 2021 13:59Attention, je vais SPOILER, mais vraiment SPOILER grave, donc ne lisez pas si vous voulez voir le film :
Tamponn Destartinn a écrit : ↑mar. 14 déc. 2021 15:30groil_groil a écrit : ↑mar. 14 déc. 2021 13:59
C'est assez grisant de découvrir le nouveau Almodovar alors que, vous le savez, je suis en pleine rétrospective intégrale. Almodovar qui, après avoir touché le fond, remontait la pente depuis deux films. Un mot d'abord sur les circonstances de visionnage. On dit que les gens ne vont plus en salle, mais on arrive et on nous dit : Complet ! Par chance un autre ciné le joue de l'autre côté de la rue 10mn plus tard, on achète nos places et on rentre dans la grande salle pour se rendre compte que la séance est aussi complète et qu'il ne reste que quelques fauteuils de libre. On parvient à en trouver deux côte à côte au premier rang, et très vite derrière nous des quolibets et des pugilats éclatent à cause de spectateurs qui ont mis des manteaux à leur gauche et droite pour créer une jauge alors qu'il n'y en a pas, face à des gens ayant payé leur place et ne pouvant pas s'asseoir. ça a vraiment failli se battre, ça hurlait dans tous les sens, le personnel du ciné est intervenu, perso j'applaudissais le spectacle, bref, c'était chaude ambiance... Bref, le film ! Almodovar est clairement dans une nouvelle phase ascendante et ce film, bien que fait à l'ancienne, est vraiment réussi, émouvant, digne, grave, superbement interprété par une Cruz qui trouve sans doute son meilleur rôle... Mais, il y a un grave problème de crédibilité scénaristique dans le film, un truc qui fout tout en l'air, et qui m'empêche d'y croire une fois qu'il est arrivé. Attention, je vais SPOILER, mais vraiment SPOILER grave, donc ne lisez pas si vous voulez voir le film : Cruz nous fait donc la famille Groseille, son fils n'est pas le sien, y a eu mélange etc., elle retrouve l'autre mère, celle qui élève son gosse donc, et qui lui apprend qu'il est mort. OK. Sauf que, Cruz, dans un élan de bonté totalement impensable accepte de rendre l'autre enfant à sa génitrice, presque contente de faire un bon geste. Oh wait ! Ce gosse, même si tout ça, ça reste son gosse putain ! Vous vous voyez deux secondes apprendre que votre rejeton n'est pas le vôtre et accepter de le rendre sans la moindre difficulté, avec une simple petite larme ? Déjà parce que juridiquement ça reste ton enfant, et ensuite ce qui compte, ce n'est pas tant le sang que l'éducation, et que ce gamin c'est le gamin de Cruz ! Pire encore, Almodovar semble dire qu'il suffit d'en faire un autre derrière pour effacer ce chagrin. Mon dieu, quelle méconnaissance de ce que peut être la maternité / paternité. Pour moi, après cette scène, impossible de croire à tout ce qui arrive ensuite. Personne, absolument personne ne rendrait ainsi son enfant, c'est une aberration totale. Quand j'ai vu le truc arriver, car on le devine en avance, dès que Penelope vient se mettre au lit à côté de la jeune femme pour veiller son gosse, j'ai imaginer une suite de l'histoire qui aurait pu être si belle : Penélope comprend que c'est le gosse de l'autre, il se trouve qu'elles tombent amoureuses l'une de l'autre, elles finissent par se marier, et Cruz fait tout pour que son épouse puisse adopter son enfant, redevenant alors la mère de son propre enfant. Cruz ne lui disait rien, vivant avec ce secret. ça aurait été beau comme du Sirk. Mais non, il a préféré cette absurdité qui m'empêche d'aimer le film comme il se doit, car c'est un vrai beau film sinon, extrêmement sombre par ailleurs, et dont la partie sur la fosse commune et la guerre d'Espagne est parmi ce qu'Almodovar a filmé de plus grave dans toute son oeuvre, et il le fait remarquablement bien (la dernière séquence est sublime).
C'est drôle ce que tu dis sur l'autre fin possible, car moi aussi c'est exactement ce à quoi je m'attendais durant la séance.
Finalement, ce n'est pas ça, et ça m'a plutôt plu sur le moment de - pour une fois - ne pas avoir vu venir la suite de l'intrigue (tout le reste avant étant assez téléphoné).
In fine, je n'ai pas d'avis tranché sur la question. Je comprends ton positionnement, mais je trouve que la scène arrive à me faire avaler la pilule, à croire en ce geste de Cruz.
Surtout, je trouve la conclusion plus belle que ce tu en dis. Car il y a une vraie ambiguité : on ne sait pas si Cruz est de nouveau en couple avec le mec, si elle est de nouveau en couple avec la jeune femme, si aucun des deux ou les deux... Et oui, elle est de nouveau enceinte, mais il y a quelque chose de très important qui est dit à ce moment là : la jeune femme dit à sa fille "tu vas avoir un petit frère". Il est donc établi que Cruz reste sa mère. Il n'y a pas de bête échange : les deux femmes sont sa mère. Amoldovar fait le choix de ne pas établir de relation stable, de rester dans le flou, sauf sur ce point. Et il préfère l'honnêteté au secret. Ca me va, surtout que tout cela est lié à cette grande Histoire de fosse commune.
Oui nihiliste, ça ne m'était pas venu à l'esprit mais c'est ça. Au delà de l'entremêlement réel/fantasme/vision fiévreuse, le film nous présente une Russie insurrectionnelle, au bord de l'implosion, ce qui pourrait être une charge contre le pouvoir. Or plus le film avance, plus ce que l'on voit est en réalité une guerre de tous contre tous, où tout le monde se méprise, se crache à la gueule, où plus personne n'est capable d'amour ou d'empathie. La "critique du pouvoir" s'évapore pour une vision misanthrope de la Russie et des russes.JanosValuska a écrit : ↑mar. 14 déc. 2021 01:29
J’en sors à peine et je me sens sale : L’impression de m’être fait gueuler dessus, cracher au visage et piétiner les yeux et les oreilles 2h30 durant – Ressenti 8h.
C’est un film qui pue la pisse, la merde, le vomi, le sang, l’alcool et le cambouis.
Alors c’est une expérience, oui. Et le film ne lésine sur rien non plus d’un point de vue formel : Plans séquences impossibles, changements de format, de point de vue, irruption d’animation, un chapitre en noir et blanc, petites phrases choc dans le décor du type « La journée est merdique et toi aussi » ou « Comment vivre ensuite ? ». Dernière réplique du film prononcée par un personnage secondaire récurrent qui brise le quatrième mur et face caméra d’un ton rigolard balance « Faut payer le voyage, hahaha ». Tout y passe, jusqu’à l’écœurement. Même ses rares accalmies sont aussitôt compensées par un cri, comme pour ne pas te faire oublier que tu traverses l’enfer. Rarement vu un truc aussi satisfait de sa virtuosité malade. Rarement vu un film aussi nihiliste. Franchement ça donne envie d’en finir avec l’humanité.
Bref c’était horrible.
Tyra a écrit : ↑mer. 15 déc. 2021 14:11Dit comme ça, ça fait penser à "Il est difficile d'être un Dieu" d'Alexeï Guerman.JanosValuska a écrit : ↑mar. 14 déc. 2021 01:29
J’en sors à peine et je me sens sale : L’impression de m’être fait gueuler dessus, cracher au visage et piétiner les yeux et les oreilles 2h30 durant – Ressenti 8h.
C’est un film qui pue la pisse, la merde, le vomi, le sang, l’alcool et le cambouis.
Une autre expérience, à voir (et à éprouver).
Pas mieux !Tyra a écrit : ↑mer. 15 déc. 2021 14:11Oui nihiliste, ça ne m'était pas venu à l'esprit mais c'est ça. Au delà de l'entremêlement réel/fantasme/vision fiévreuse, le film nous présente une Russie insurrectionnelle, au bord de l'implosion, ce qui pourrait être une charge contre le pouvoir. Or plus le film avance, plus ce que l'on voit est en réalité une guerre de tous contre tous, où tout le monde se méprise, se crache à la gueule, où plus personne n'est capable d'amour ou d'empathie. La "critique du pouvoir" s'évapore pour une vision misanthrope de la Russie et des russes.JanosValuska a écrit : ↑mar. 14 déc. 2021 01:29
J’en sors à peine et je me sens sale : L’impression de m’être fait gueuler dessus, cracher au visage et piétiner les yeux et les oreilles 2h30 durant – Ressenti 8h.
C’est un film qui pue la pisse, la merde, le vomi, le sang, l’alcool et le cambouis.
Alors c’est une expérience, oui. Et le film ne lésine sur rien non plus d’un point de vue formel : Plans séquences impossibles, changements de format, de point de vue, irruption d’animation, un chapitre en noir et blanc, petites phrases choc dans le décor du type « La journée est merdique et toi aussi » ou « Comment vivre ensuite ? ». Dernière réplique du film prononcée par un personnage secondaire récurrent qui brise le quatrième mur et face caméra d’un ton rigolard balance « Faut payer le voyage, hahaha ». Tout y passe, jusqu’à l’écœurement. Même ses rares accalmies sont aussitôt compensées par un cri, comme pour ne pas te faire oublier que tu traverses l’enfer. Rarement vu un truc aussi satisfait de sa virtuosité malade. Rarement vu un film aussi nihiliste. Franchement ça donne envie d’en finir avec l’humanité.
Bref c’était horrible.
A l'image de cette dernière partie en noir et blanc au récit plus classique, qui ne me semble faite que pour "salir" cette fille des neiges qui avait tant impressionné le héros lors de cette fête d'école, annihilant du coup tout idéal, toute vision idyllique à laquelle se raccrocher.
len' a écrit : ↑jeu. 16 déc. 2021 00:16Très juste, oui. J'y ai pensé durant la séance...Tyra a écrit : ↑mer. 15 déc. 2021 14:11Dit comme ça, ça fait penser à "Il est difficile d'être un Dieu" d'Alexeï Guerman.JanosValuska a écrit : ↑mar. 14 déc. 2021 01:29
J’en sors à peine et je me sens sale : L’impression de m’être fait gueuler dessus, cracher au visage et piétiner les yeux et les oreilles 2h30 durant – Ressenti 8h.
C’est un film qui pue la pisse, la merde, le vomi, le sang, l’alcool et le cambouis.
Une autre expérience, à voir (et à éprouver).
Autre expérience qui m'avait gonflé, au passage.
Ceci étant, le Guerman n'est pas boursouflé comme le Serebrenikov, il est total, on aime ou non le voyage, mais il n'y a pas cette emphase (empruntée à Kusturica, Jeunet, Gilliam, grosso modo) qui traverse tout La fièvre de Petrov et qui vise moins au voyage qu'à un tour d'épate
eh ben, ça prometJanosValuska a écrit : ↑jeu. 16 déc. 2021 12:33
Ceci étant, le Guerman n'est pas boursouflé comme le Serebrenikov, il est total, on aime ou non le voyage, mais il n'y a pas cette emphase (empruntée à Kusturica, Jeunet, Gilliam, grosso modo) qui traverse tout La fièvre de Petrov et qui vise moins au voyage qu'à un tour d'épate
groil_groil a écrit : ↑mar. 14 déc. 2021 13:59
C'est l'un des rares Bresson que je n'avais pas encore vu et putain quelle claque. Gros chef-d'oeuvre, d'une densité et d'une intensité rare. Le fait de reprendre comme seule source de dialogues les minutes du procès rend l'ensemble encore plus fou, car on sait que ce que Bresson nous donne à voir est précisément ce qu'il s'est passé, ce qu'il s'est dit. Et c'est ça aussi qui donne sa grande modernité au film, accompagné par le talent de Florence Delay, qui est la seule actrice à jouer face à une armada de mecs, et qui a l'aura d'une Falconetti.
Idem. Je me suis dit : et voilà, la gamine aura deux mères. Mais j'aurais trouvé ça trop "dans l'air du temps". Chiant quoi.Tamponn Destartinn a écrit : ↑mar. 14 déc. 2021 15:30C'est drôle ce que tu dis sur l'autre fin possible, car moi aussi c'est exactement ce à quoi je m'attendais durant la séance.
Oui. Et il a bien eu raisonTamponn Destartinn a écrit : ↑mar. 14 déc. 2021 15:30Amoldovar fait le choix de ne pas établir de relation stable, de rester dans le flou
Je ne comprends pas vraiment le roumain, mais je connais plein de mots de cette langue et je comprends un peu son atmosphère (ou si je peux dire sa tonalité) donc, je peux te dire que la première partie est très drôle aussi (assez Tatienne aussi, si on réfléchit bien). Il y a un mot qui traine tout au long du film : kurvë/kurva (pute/la pute) et la façon comment (et combien) il est prononcé est un régal. Même le titre original du film contient des mots d'origines gitanes (que les roumains, et pas seulement les roumains mais tous les balkaniques les portent tellement dans leur cœur - c'est de l'ironie, bien sur)asketoner a écrit : ↑sam. 18 déc. 2021 10:32entourée de toutes les autres images, qui ne sont pas considérées comme pornographiques, alors même qu'elles dégueulent et nous abrutissent.
...
La première est cette déambulation très déstabilisante, car Radu Jude s'attarde sans cesse sur le paysage publicitaire dégueulasse dans lequel se perd son héroïne.
ahahahaha, c'est génial ! En plus, c'était exactement ça l'Aled.groil_groil a écrit : ↑lun. 20 déc. 2021 12:07Salut !
un papier qui peut vous intéresser
https://www.troiscouleurs.fr/article/de ... SVTyiE--vI
Chef d'oeuvre absolu de tous les temps, cet articlegroil_groil a écrit : ↑lun. 20 déc. 2021 12:07Salut !
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ahahahahahaha, il y a aussi un truc, je me souviens quand tu as fermer un topic ("à l'écoute de... " ?). Je ne voyais pas pourquoi ! (pourtant, on a continué sur un autre topic) , pourtant je ne pipais pas motgroil_groil a écrit : ↑lun. 20 déc. 2021 12:07Salut !
un papier qui peut vous intéresser
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Tu en parles bien mais à vrai dire je n'ai senti cela que dans un seul plan, superbe : lorsqu'elle filme une femme voilée dans le reflet du RER, et qu'elle parle de sa mère. C'est à dire qu'elle filme, honnêtement, cette femme tout autant que le souvenir d'une mère qu'elle fait surgir, dans la distorsion permise par le reflet, la caméra qui se dissimule et reste visible à la fois
sokol a écrit : ↑lun. 20 déc. 2021 12:05Idem. Je me suis dit : et voilà, la gamine aura deux mères. Mais j'aurais trouvé ça trop "dans l'air du temps". Chiant quoi.Tamponn Destartinn a écrit : ↑mar. 14 déc. 2021 15:30C'est drôle ce que tu dis sur l'autre fin possible, car moi aussi c'est exactement ce à quoi je m'attendais durant la séance.
Oui, j'ai bien suivi ta pensé et je suis bien d'accord.Tamponn Destartinn a écrit : ↑lun. 20 déc. 2021 12:45Cela dit, je dis justement que le seul élément non flou de cette fin...
...
Et plus j'y pense, plus il fallait cette fin.
Ça par contre, j'étais moins convaincu : on parle de la fausse commune au tout début; puis, on n'en parle plus. et on reparle à la toute fin (effectivement, il fallait bien clore le film).Tamponn Destartinn a écrit : ↑lun. 20 déc. 2021 12:45Le parallèle avec le passé de l'Espagne est évident : il faut mettre fin aux tabous et déterrer nos secrets honteux.
sokol a écrit : ↑lun. 20 déc. 2021 12:41ahahahahahaha, il y a aussi un truc, je me souviens quand tu as fermer un topic ("à l'écoute de... " ?). Je ne voyais pas pourquoi ! (pourtant, on a continué sur un autre topic) , pourtant je ne pipais pas motgroil_groil a écrit : ↑lun. 20 déc. 2021 12:07Salut !
un papier qui peut vous intéresser
https://www.troiscouleurs.fr/article/de ... SVTyiE--vI
je ris comme un débile là
Tamponn Destartinn a écrit : ↑lun. 20 déc. 2021 12:49
Ma phrase préférée de groil est celle là : On était anonymes, non pas pour se cacher mais parce que ça ne se faisait pas à l’époque de déclarer son identité sur Internet. Et cela mettait tout le monde sur un pied d’égalité. On était juste un pseudonyme et on pouvait discuter aussi bien avec un facteur qu’avec un scénariste
C'est clair que c'était super important. Le jour où j'ai appris que l'un des alediens était un scénariste très connu et que j'admire beaucoup, ça m'a surpris, mais heureusement que je ne l'ai pas su dès le départ. Sinon, je n'aurais surement pas répondu à ses posts de la même façon.
Oui, bien sur. Mais comme je déteste les réseaux sociaux justement à cause de l'absence de l’anonymat, j'ai cité celle où il parle de ça.Tamponn Destartinn a écrit : ↑lun. 20 déc. 2021 12:49Ma phrase préférée de groil est celle là : On était anonymes, non pas pour se cacher mais parce que ça ne se faisait pas à l’époque de déclarer son identité sur Internet.
Ilan mettait son vrai prénom sur allo, comme toi. mais avant de vous connaitre j'ai toujours cru que c'était deux pseudossokol a écrit : ↑lun. 20 déc. 2021 13:34Oui, bien sur. Mais comme je déteste les réseaux sociaux justement à cause de l'absence de l’anonymat, j'ai cité celle où il parle de ça.Tamponn Destartinn a écrit : ↑lun. 20 déc. 2021 12:49Ma phrase préférée de groil est celle là : On était anonymes, non pas pour se cacher mais parce que ça ne se faisait pas à l’époque de déclarer son identité sur Internet.
Cela dit, j'étais (et je suis) le seul à mettre mon vrai prénom sur ce forum , à croire que j'anticipais l'arrivée des RSDM (réseaux sociaux de merde )